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LES AMIS DU ROMAN POPULAIRE |
Gustave Aimard N° 13Aux éditions REVUE ROCAMBOLE |
363Lectures depuisLe samedi 4 Novembre 2017
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Une lecture de |
Un volume broché, 14 × 20 cm. 176 pages. Parution hiver 2000. 14.00 €.
Cette année, la revue Le Rocambole fête ses vingt ans d’existence et le numéro 80 vient de paraître. L’occasion, avant de s’attarder sur cette nouvelle livraison, pour nous pencher quelque peu sur d’anciennes publications, toujours disponible. Un dossier consacré à Gustave Aimard (et non Jean comme certains pourraient le croire), écrivain, romancier mais surtout aventurier. C’est dire si ce qu’il a écrit n’est pas vraiment de la fiction mais des tranches de vie améliorées. D’ailleurs les historiens de cet auteur un peu perdu de vue ne s’y trompent pas. Ils traquent au détour des pages le réel de la fiction, le vécu de l’imaginaire. Un travail en profondeur car le terrain était en friche et il leur a fallu démêler un véritable fil d’Ariane. Qu’en soient remerciés ici Thierry Chevrier, le maître d’œuvre de ce dossier mais également James Cartier. Ce travail en profondeur n’est pas une apologie, genre tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais sait discerner aussi les lacunes, les ambiguïtés, les fautes de styles et même les imputations de plagiat. Parmi les autres articles qui composent le sommaire de ce numéro je retiendrai une lettre d’un lecteur américano-russe qui a vibré à la lecture des aventures d’Angélique, Marquise des Anges. Pour beaucoup cette saga est devenue quelque peu bon enfant, mais dans les années cinquante et soixante, ce fut un véritable raz de marée, un best-seller avant la lettre, paru en feuilleton dans les journaux à grand tirage de l’époque, France-Soir par exemple, et ce fut également un succès cinématographique remis souvent à l’honneur par des rediffusions télévisées. Le succès d’une série suscite parfois des jalousies, c’est peut-être pour cela qu’Angélique Marquise des Anges et les onze ou douze autres volumes qui constituent cette saga historique semble aujourd’hui boudée, pour ne pas dire dédaignée.
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