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JEAN-PAUL LE DENMAT |
Le 108e CercleAux éditions LIV EDITIONSVisitez leur site |
1462Lectures depuisLe mercredi 31 Mai 2006
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Une lecture de |
Jé (Jérôme) est policier municipal à Pontivy, dans le Morbihan. Suite à une inondation catastrophique, on retrouve des cadavres, qui font supposer une affaire pédophile. Jé devine une mise en scène. Avec son ami Vincent, de la Criminelle, ils suspectent un voyagiste et son employé. Mentalement perturbé, ce dernier est bien le coupable. Une mystérieuse organisation l’élimine cruellement. Jé et Vincent arrivent trop tard. Vincent est tué par un sinistre exécuteur masqué. Son supérieur, le commandant Frangin, s’occupe de l’affaire. Le voyagiste a fait assassiner son employé pervers. Improuvable, car il s’est protégé. Caroline, la sœur de Jé, est en vacances près d’Uzès dans le Gard. S’étant blessée à la jambe, elle est soignée à la clinique Saint-Geniès, établissement ultra sophistiqué. Caroline est sujette à des cauchemars datant d’un épisode de son enfance. Elle ne réalise pas que sa voisine de chambre a été supprimée, par le même mystérieux Cercle. Fernand, le jardinier de la clinique, marqué depuis le décès de sa famille, s’interroge sur la citadelle voisine trop bien surveillée. Seamus, un des tueurs de l’organisation, a été isolé et déconnecté après un échec. Autonome, il s’échappe, et rôde dans les locaux sous-terrains de la clinique. Caroline rentre à Pontivy. Le Voltigeur, indestructible combattant, élimine tous ceux qui peuvent nuire au Cercle. Après avoir enlevé le voyagiste, il doit contrer Jé et le policier Frangin. Tourmentée par son passé, Caroline questionne sa mère. Ses réponses imprécises incitent la jeune femme à retourner dans le Gard, afin de savoir qui étaient Lalie et Viviane. Se renseignant à la clinique, elle est kidnappée par un des médecins. La citadelle jouxtant l'établissement cache d'étranges activités... On ne saurait parfaitement résumer un tel roman. Les péripéties y foisonnent, les mystères se multiplient, le suspense emprunte diverses pistes. Dense et subtile, l’intrigue peut apparaître touffue. La structure éclatée du récit peut dérouter. Néanmoins, les scènes s’enchaînent à bon rythme, et on identifie sans mal les personnages. Il faut s’immerger dans ces aventures, se laisser entraîner par leur tumultueux courrant. Soulignons l’excellente qualité de l’écriture, précise et raffinée, servant idéalement l’histoire. Ce 2e roman de Jean-Paul Le Denmat est fort bien construit, riche en rebondissements, intense, inventif et détaillé. |