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LAURENCE LEVEE |
Optique D'un Tueur A PlerinAux éditions ASTOUREVisitez leur site |
1722Lectures depuisLe mercredi 26 Avril 2006
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Une lecture de |
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| Sophie Le Carré, 27 ans, habite Saint-Brieuc. Commerciale dans une agence immobilière, elle vit avec sa chatte Filoute. Elle est proche de sa sœur Paty, de leur ami policier Victor, et se sent attirée par Marc, lui aussi policier. Sophie se rend chez une vieille dame souhaitant vendre sa maison. Elle n’est pas convaincue que Mme Le Goff s’en sépare volontairement. Sophie revient le lendemain. Sa cliente est morte d’une attaque cardiaque. Elle affiche un rictus apeuré, qui intrigue Sophie. Elle remarque les jumelles et le carnet de la défunte. Celle-ci fut témoin d’un fait qui la tourmentait. La fille de Mme Le Goff confirme son intention de vendre. Sophie espère que le couple homo intéressé achètera la maison. Car le nommé Dubourg, ami d’une anonyme voisine brune, ne lui inspire pas confiance. François, septuagénaire que la jeune femme aimait bien, n’est pas bavard. A la demande de Sophie, Marc se renseigne sur les récents décès dans le quartier. Deux cas peuvent être douteux, dont un suicide. Dubourg insiste, négocie. Sophie retarde sa réponse. Quelqu’un est entré par effraction chez Mme Le Goff, fouillant partout, semant le désordre. L’incident ne préoccupe guère les gendarmes. Pas plus qu’ils n’avaient accordé d’importance à la lettre anonyme reçue par la vieille dame. Sophie a plusieurs suspects, qu'elle va tenter de piéger... Il s’agit d’une bonne petite enquête de détective amateur, assez agréable. Sophie n’est pas une aventurière intrépide. On apprécie sa « normalité ». Sa vie quotidienne, son métier, ses sentiments, donnent de l’épaisseur au personnage. Les indices étant minces, incertains, elle fonctionne plutôt selon son intuition. Avec énigme et suspects, l’intrigue est traditionnelle (ce qui n’est pas un défaut). Entraînant, ce premier roman est très plaisant. |
