|
|
|
FREDERIC LENORMAND |
Le Retour D'arsène LupinAux éditions LE MASQUEVisitez leur site |
755Lectures depuisLe vendredi 2 Novembre 2018
|
 |
Une lecture de |
 |
| Jim Barnett, seul et unique employé de l'agence Barnett et Cie, est sollicité pour résoudre une affaire de vol : la somptueuse perle noire de Madame Bovaroff a été dérobée et tout laisse à penser que l’auteur de ce vol n’est autre qu’Arsène Lupin. Amusé, Jim Barnett, qui sait très bien que le redoutable gentleman cambrioleur n’est mêlé, ni de près, ni de loin, à ce vol, accepte l’affaire. Et l’affaire, prestement réglée, sera supplanté par une autre, aussi complexe que mortel : la disparition chez Madame Bovaroff d’un portrait de Delacroix, « L’homme au gilet vert ». Et ce tableau de maitre aura la fâcheuse habitude d’apparaitre et de disparaitre, changeant de couleur de gilet et laissant dans son sillage son lot de cadavres. Sous sa plume exotique de Frédéric Lenormand, le célèbre juge Ti avait bénéficié d’une seconde vie, quant à Voltaire il avait allégrement embrassé la carrière de détective. Avec ce roman l’auteur trempe sa plume dans une Belle Epoque revigorante et ramène sur le devant de la scène Arsene Lupin. Mais pas n’importe quel Arsene Lupin, pas n’importe quel cambrioleur pathologique. Son gentleman cambrioleur suit une cure de désintoxication, un traitement strict prescrit le psychanalyste Amédée Kloucke afin de le libérer de sa « névrose cambrioleuse cyclothymique ». Et l'abstinence étant mère de tous les vices, Arsene Lupin, alias Jim Barnett, n’hésitera pas, dans sa quête du Delacroix, à fréquenter des danseuses aussi sulfureuses qu’une certaine Mata-Hari ou le « Bateau-Lavoir », hanté par des artistes inconnus au talent aussi incertain que leur avenir comme un dénommé Pablo Picasso. Parce que les héros ne meurent jamais, Frédéric Lenormand offre à l’amoureux de la légèreté un roman lourd en divertissement. |
