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THOMAS LAURENT

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Thomas LAURENT




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Parution le 15 juin 2017. 262 pages. 20,00€.

ISBN : 978-2848591605.

Une plongée fascinante dans l’histoire !

La chaleur règne sur les Pyrénées en ce mois de septembre, mais cela n’arrête pas Victoria. Elle est à la recherche de son amant, parti trois mois auparavant et dont elle n’a plus eu de nouvelles. Le corps n’a jamais été retrouvé pourtant les gendarmes l’ont déclaré mort. Et ce n’est pas la première disparition inexpliquée qui se produit dans les environs.

Victoria est journaliste sportif pour un journal local à Lille et c’est dans les bureaux du média qu’elle a fait la connaissance de Victor. Ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, et puis leur vie privée ne nous regarde pas. Sauf qu’elle n’avait pas souhaité l’accompagner et maintenant, trois mois après elle est à Plainedrant bien décidée à découvrir ce qu’il s’est réellement passé dans ce val perché dans la montagne à 2400 mètres d’altitude.

Après avoir consulté des archives locales, s’être renseignée auprès du maire et de quelques autres personnes, elle est persuadée qu’elle vient de mettre le pied dans un mystère qui la dépasse. Mais elle est courageuse, pugnace, amoureuse et elle va se rendre dans le petit village de Rochehauh, un bourg oublié de tous sauf des entrepreneurs qui ont décidé d’établir un barrage. Le village sera noyé, mais qu’importe puisqu’il n’est plus répertorié sur les cartes.

Le ravitaillement s’effectue une fois par mois, quand il pense et a envie, par Paul, un habitant de la vallée qui dispose d’une camionnette brinquebalante. Paul la dépose au bout du chemin après avoir parcouru bien des kilomètres, affirmant qu’il ne peut aller plus loin et qu’il faudra qu’elle se débrouille pour descendre jusqu’au village médiéval en péril enfoui dans une vallée.

Elle est accueillie par Boris un quinquagénaire, qui lui désigne un logement chez une vieille dame. Le village semble mort et un peu plus haut se dresse le Manoir. Et puis il ya aussi la vieille église et le couvent qui dans le temps accueillaient quelques moines, l’Ordo Oleam, mais il lui est signifié par Boris qu’elle ne peut les visiter.

Pourtant, reprenant l’enquête qui avait été amorcée par Victor, elle tente de déchiffrer un codex crypté, dont elle a eu en main les premières pages à Plainedrant, et dont il manque une grande partie. Elle sent autour d’elle des menaces, s’introduisant en catimini dans les jardins du monastère, apercevant comme un visage qui pourrait être celui d’un fantôme. De plus elle rêve, ou cauchemarde, ayant la vision d’une porte, lorsqu’elle dort dans la pièce qui lui a été allouée dans une cave, la propriétaire vivant à l’étage. Comme tous les autres habitants de ce bourg médiéval qui semblent l’ignorer ou l’éviter. Toutefois le châtelain l’invite en son manoir qui fut un Lebensborn afin de lui confier ses appréciations sur le fameux Codex.

Dans une atmosphère délétère, Victoria se trouve amenée à enquêter sur un passé lointain, un passé proche et surtout le sien.

Elle a été recueillie alors qu’elle n’avait que quatre ans environ, tenant dans sa main un petit mot sur lequel n’étaient inscrits que sa date de naissance et son prénom Victoria. Elle a vécu en pensionnat et en famille d’accueil, puis elle a réussi seule ses études parvenant à devenir journaliste, et afin de mieux comprendre le mode sportif, à devenir une fleurettiste accomplie.

Mais si elle semble constituer la cible de l’énigme, ce codex médiéval laissé par un moine et dont le décryptage est une référence au Diable qui serait enfermé dans les entrailles de la montagne en est le support. Mais ce village a également attiré durant la Seconde guerre mondiale une compagnie de nazis, dont la mémoire est représentée par le manoir.

Victoria se sent oppressée, menacée, et pourtant elle ne se décide pas à revenir en arrière, à retourner à Plainedrant, sauf une fois afin d’affiner ses recherches, à tout quitter, à abandonner. Or elle gêne, elle échappe de peu à des agressions et trouvera un allié inattendu. Deux en réalité, car un chat noir, qui ne possède ni maître ni dieu, la suit, la précédant, comme s’il la surveillait, désirait l’aider, la préserver.

Angoissant, énigmatique, envoûtant, diabolique, ésotérique tels pourraient être les qualificatifs de ce roman qui nous emmène dans un dédale labyrinthique et historique, avec un petit côté fantastique et beaucoup de suspense. Tel un maître du roman-feuilleton, je pense à Paul Féval, Alexandre Dumas, Amédée Achard notamment, Thomas Laurent pour ce second roman épique nous entraîne dans un tourbillon effréné d’aventures périlleuses, avec une tension progressive et rapidement insoutenable (pour Victoria mais pas pour le lecteur qui en redemande) pour une intrigue habilement menée et dont l’épilogue est apocalyptique. Presque.

Le lecteur vit, vibre en compagnie de Victoria lors des différents périls qu’elle subit, car la narration à la première personne l’incite à plonger dans son esprit, et à partager ses appréhensions, ses souffrances, ses interrogations, ses recherches. Une nouvelle réussite par un auteur dont j’avais apprécié le premier roman, Le signe du Diable.

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