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MARY LONDON |
Un Meurtre Chez Les Francs-maçonsAux éditions DU ROCHERVisitez leur site |
708Lectures depuisLe vendredi 12 Juin 2015
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Une lecture de |
Une enquête de Sir Malcolm Ivory . Parution février 1999. 220 pages. 12,20€. Réédition Pocket décembre 2005. 212 pages. 6,10€.
Bon anniversaire à Frédérick Tristan, né le 11 Juin 1931 à Sedan, écrivain et poète. Frédérick Tristan a utilisé le pseudonyme de Mary London entre 1986 et 2001 pour signer une douzaine de romans policiers relatant les Enquêtes de sir Malcolm Ivory.
Sir Malcolm Ivory est appelé à la rescousse par son ami le superintendant Douglas Forbes, lequel est complètement débordé par la nouvelle affaire qui vient de lui tomber sur les bras. Lors d’une cérémonie maçonnique, un banquier est assassiné d’une curieuse façon. D’ailleurs tout est curieux aux yeux de Forbes et d’Ivory. Scotland Yard a été prévenu alors que théoriquement personne ne pouvait sortir du local où se tenait la réunion. Bousculant les habitudes, une femme était présente à cette cérémonie, qui plus est la veuve de la victime, et le mort portait un tablier brodé du XVIIIème siècle. Bigre de cornegidouille, un crime en vase clos qui n’est pas pour déplaire à Sir Malcolm qui en a vu d’autres, et ne se laisse pas démonter par cet embrouillamini du plus mauvais effet, du moins dans les rangs de la Franc-maçonnerie. Bon, qu’en quatrième de couverture soit portée la mention : voici enfin rééditée dans une traduction revue et complétée l’une des enquêtes les plus fascinantes de Sir Malcolm, cela me fait doucement sourire. Pour moi, ce n’est que farce et canular, que cette traduction dont la mention du copyright n’est même pas mentionnée, sauf un titre anglais, mais cela n’a pas valeur de preuve. Donc pour moi il s’agit d’un auteur français qui s’amuse, et il a bien raison. Les plus intransigeants resteront de marbre devant ce texte, mais comme j’aime bien m’amuser moi aussi de temps en temps et passer de bons moments, j’ai apprécié, d’autant que ce texte est peut-être mieux écrit que certains romans que l’on nous propose parfois sous couvert de noir et de réalisme. La jalousie, personne n’y coupe, même les plus obscurs. Lecture amusante, qui ne prend pas le chou comme savent si bien s’exprimer nos adolescents, expression qui déteint chez les plus âgés. Cette chronique a été écrite lors de la parution de ce roman, alors que le pseudonyme de Frédérick Tristan n'avait pas encore été dévoilé. |