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GASTON LEROUX |
Le Mystère De La Chambre JauneAux éditions |
1793Lectures depuisjour de sa mise en ligne
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Une lecture de |
Chacun connaît l'argument de ce roman. Dans une chambre hermétiquement close (de l'intérieur) une tentative de meurtre est commise. Les personnes ( le père de la victime et son domestique) se tenant dans la pièce contiguë entendent distinctement des bruits de lutte et des appels au secours. Comment l'assassin a-t-il quitté les lieux du crime ? Telle est la question ! Et la réponse émerveillera des générations d'amateurs du genre. Et même au-delà, puisque J Cocteau préfacera le roman en disant « Il n'y a pas de génie. Il n'y a que des preuves de génie. » On l'aura compris le Mystère de la Chambre Jaune en est une preuve. Bâtie suivant les règles du genre (et pour cause il en constitue l'un des piliers) l'enquête s'apparente à la résolution d'une devinette dont l'exposé de la solution n'aura comme résultat que de vanter les mérites du héros dans une mise en scène aussi improbable que guignolesque. Quant à la narration, elle est conduite par un témoin de l'affaire, sorte de biographe officiel du héros qui suit pas à pas l'enquête. Lorsque celui-ci ne peut pas se tenir dans l'ombre du héros, il fait appel aux compte-rendus des journaux, à la rubrique faits-divers. Mais aujourd'hui que reste-t-il de ce roman que certains caractérisent de joyau du Mystère En Chambre Close? Une intrigue invraisemblable où le hasard d'une porte qui claque tient lieu d'intelligence à l'assassin. Des personnages éthérés qui se pâment à tour de bras ou qui souffrent en silence d'un amour impossible et qui au final sentent bon le carton pâte. Le Mystère de la Chambre Jaune : un incontournable parce que fondateur, que l'on peut négliger lorsqu'on préfère le noir |
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