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HENRI LOEVENBRUCK |
La Louve Et L’enfantAux éditions J'AI LUVisitez leur site |
861Lectures depuisLe lundi 11 Novembre 2019
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Une lecture de |
La Moïra – 1. J’ai Lu Fantasy N°6757. Parution le 18 novembre 2003. 350 pages. ISBN : 978-2290325322 Les trois volumes composant la saga de La Moïra ont été publiés en première édition puis réédités chez Bragelonne. Loup, où es-tu ? Aléa, une gamine de treize ans qui n’a jamais connu ses parents, subsiste à ses besoins en chapardant et parfois cela lui joue des tours. Les villageois de Saratea, comté de Sarre, lui offrent de menues victuailles ou bien la pourchassent, mais Aléa parvient toujours à résister à la faim, plus ou moins bien. Il lui arrive de proposer ses services, par-ci, par-là, mais jamais pour longtemps. Une altercation avec le boucher du village l’oblige à s’éloigner du village, à cause de deux malheureux bouts de viande qu’elle a dérobé. Tout en pleurant, elle remue la terre. C’est alors qu’elle met à jour une main qui se dresse, portant à un doigt une bague. Tant pis, le cadavre n’aura plus besoin du bijou, donc elle s’en empare. Elle narre son aventure au policier qui ne la croit guère mais lui enjoint de trouver du travail. Kerry et Tara, le couple d’aubergistes, ont pitié de la gamine. En échange du gîte et du couvert, Alea accepte d’aider à la cuisine et de servir les clients. Elle y fera la connaissance de Faith, une barde, puis de Phelim, qui vont marquer son destin. Elle refuse de montrer sa bague à Phelim et apeurée elle s’enfuit. Elle désire retrouver Amine, une jeune amie d’enfance partie à Providence, la capitale du royaume de Galatie. Mais en cours de route les embûches ne manquent pas. Deux brigands veulent détrousser un nain et Alea les met en fuite à coups de pierre. Mjolln, tel est le nom du nain, ancien forgeron et joueur de cornemuse continue son chemin en compagnie d’Alea qui sera rejointe successivement par Phelim et Faith. Phelim décèle en l’adolescente d’étranges pouvoirs et au lieu de se rendre à Providence, il décide d’emmener ses compagnons à Saî Mina, la résidence des druides. Pendant ce temps, dans la forêt, Imala, une louve, ne peut supporter la domination d’Ahéna, la louve-chef du clan. Imala est blanche de fourrure et elle se sent différente de ses congénères. Alors elle part seule à l’aventure, se heurtant à la vindicte des hommes, les verticaux comme elle les appelle.
Comment la route d’Imala et d’Alea va se croiser, c’est ce que vous saurez en lisant ce roman. Ce premier volume de la série La Moïra, dont la première édition a paru chez Bragelonne en 2000, n’a rien à envier aux ouvrages anglo-saxons, au contraire. N’y manquent aucuns des ingrédients nécessaires pour captiver le lecteur : action, charme, poésie, humanisme, mystère, magie, rêve, sans oublier l’ode à la nature profonde. Henri Loevenbruck place son intrigue dans un pays imaginaire qui pourrait être l’Irlande, avec ses druides au rôle prépondérant dans la vie politique et religieuse, avec un peuple qui brimé, asservi, obligé de se terrer, reprend du poil de la bête et tente de reconquérir ses territoires, avec ses entités maléfiques, avec également sa communauté chrétienne qui veut imposer ses croyances religieuses mais aussi ses visions de la modernité (les druides par exemple ne croient qu’en l’oral tandis que les chrétiens prônent l’écrit). Il a composé une fiction allégorique pleine de saveur qui se poursuit avec La Guerre des loups (J’ai Lu N° 6935) et La Nuit de la louve (J’ai lu N° 7331).
La Moïra – 1. J’ai Lu Fantasy N°6757. Parution le 18 novembre 2003. 350 pages. ISBN : 978-2290325322 Les trois volumes composant la saga de La Moïra ont été publiés en première édition puis réédités chez Bragelonne. Loup, où es-tu ? Aléa, une gamine de treize ans qui n’a jamais connu ses parents, subsiste à ses besoins en chapardant et parfois cela lui joue des tours. Les villageois de Saratea, comté de Sarre, lui offrent de menues victuailles ou bien la pourchassent, mais Aléa parvient toujours à résister à la faim, plus ou moins bien. Il lui arrive de proposer ses services, par-ci, par-là, mais jamais pour longtemps. Une altercation avec le boucher du village l’oblige à s’éloigner du village, à cause de deux malheureux bouts de viande qu’elle a dérobé. Tout en pleurant, elle remue la terre. C’est alors qu’elle met à jour une main qui se dresse, portant à un doigt une bague. Tant pis, le cadavre n’aura plus besoin du bijou, donc elle s’en empare. Elle narre son aventure au policier qui ne la croit guère mais lui enjoint de trouver du travail. Kerry et Tara, le couple d’aubergistes, ont pitié de la gamine. En échange du gîte et du couvert, Alea accepte d’aider à la cuisine et de servir les clients. Elle y fera la connaissance de Faith, une barde, puis de Phelim, qui vont marquer son destin. Elle refuse de montrer sa bague à Phelim et apeurée elle s’enfuit. Elle désire retrouver Amine, une jeune amie d’enfance partie à Providence, la capitale du royaume de Galatie. Mais en cours de route les embûches ne manquent pas. Deux brigands veulent détrousser un nain et Alea les met en fuite à coups de pierre. Mjolln, tel est le nom du nain, ancien forgeron et joueur de cornemuse continue son chemin en compagnie d’Alea qui sera rejointe successivement par Phelim et Faith. Phelim décèle en l’adolescente d’étranges pouvoirs et au lieu de se rendre à Providence, il décide d’emmener ses compagnons à Saî Mina, la résidence des druides. Pendant ce temps, dans la forêt, Imala, une louve, ne peut supporter la domination d’Ahéna, la louve-chef du clan. Imala est blanche de fourrure et elle se sent différente de ses congénères. Alors elle part seule à l’aventure, se heurtant à la vindicte des hommes, les verticaux comme elle les appelle.
Comment la route d’Imala et d’Alea va se croiser, c’est ce que vous saurez en lisant ce roman. Ce premier volume de la série La Moïra, dont la première édition a paru chez Bragelonne en 2000, n’a rien à envier aux ouvrages anglo-saxons, au contraire. N’y manquent aucuns des ingrédients nécessaires pour captiver le lecteur : action, charme, poésie, humanisme, mystère, magie, rêve, sans oublier l’ode à la nature profonde. Henri Loevenbruck place son intrigue dans un pays imaginaire qui pourrait être l’Irlande, avec ses druides au rôle prépondérant dans la vie politique et religieuse, avec un peuple qui brimé, asservi, obligé de se terrer, reprend du poil de la bête et tente de reconquérir ses territoires, avec ses entités maléfiques, avec également sa communauté chrétienne qui veut imposer ses croyances religieuses mais aussi ses visions de la modernité (les druides par exemple ne croient qu’en l’oral tandis que les chrétiens prônent l’écrit). Il a composé une fiction allégorique pleine de saveur qui se poursuit avec La Guerre des loups (J’ai Lu N° 6935) et La Nuit de la louve (J’ai lu N° 7331).
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