|
|
ELMORE LEONARD |
Les Fantômes De DétroitAux éditions PRESSES DE LA CITEVisitez leur site |
2029Lectures depuisLe samedi 2 Septembre 2012
|
Une lecture de |
traduction Jacques Martinache - Réédition collection Rivages/Noirs Etre inspecteur à la Brigade des explosifs de Détroit n’est pas toujours de tout repos. Et puis, quoiqu’on en dise, genre, ils connaissent bien leur boulot, ils sont payés pour ça, etc., la possibilité de se retrouver sur un petit nuage parce qu’on n’a pas calculé tous les risques inhérents à ce métier n’est guère réjouissante. Alors aller désamorcer quelques bâton de dynamite cachés dans le coussin d’un fauteuil sur lequel est assis un trafiquant de drogue ne tente plus vraiment Chris Mankowski. D’ailleurs Mankowski désire se faire muter dans une autre brigade, aux Crimes sexuels par exemple. Sa première affaire pourtant est tout aussi explosive. Une jeune comédienne prétend avoir été violée par un richissime alcoolique. L’argent possède bien des pouvoirs et le richard en question ne reste pas longtemps sous les verrous. Un être manipulé qui ne pense qu’à manger, boire et quelques futilités supplémentaires. La philosophie des trois B. C’est un être au cerveau ramolli, comprimé, manipulé par un frère qui n’a perçu qu’une partie de l’héritage familial, et par son homme à tout faire, ex Panthère Noire, qui n’attend que le moment propice pour subtiliser une partie de la galette. Que deux gauchistes/terroristes sur le retour entrent dans la danse n’arrangent en rien les calculs des uns et des autres. Humour noir, très noir même, pour ce roman où Elmore LEONARD se montre une fois de plus à son avantage. L’intrigue est solidement charpentée, bien construite. Et n’ayons pas peur des mots, je préfère Elmore LEONARD à, par exemple, James Ellroy, la nouvelle coqueluche de la littérature américaine (je précise que cette chronique date d’octobre 1989 et que depuis mon avis n’a pas changé !). |
Autres titres de |