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ANDRE KLOPMANN |
Crève, L'écranAux éditions FAYARDVisitez leur site |
527Lectures depuisLe mercredi 20 Juillet 2005
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Parallèlement, dans une chambre d’hôtel du Grand Palace à Cannes, Bertrand Sillagy, technicien chargé de l’expédition des images vers General TV, est assassiné à l’aide d’un coupe-papier. Le capitaine Roger Ventura et ses enquêteurs locaux s’intéressent à l’affaire. Les questions se manquent pas. Y aurait-il un lien direct avec les deux morts précédents ? A qui en voulait-on ? A la chaîne General TV ou aux différentes victimes ? Y aura-t-il d’autres victimes ? Ce roman est tout d’abord un voyage dans le monde de la télévision. Le siège de General TV est aussi animé qu’une ruche : des centaines de personnes s’y croisent sans jamais vraiment se connaître : directeur, rédacteur en chef, présentateurs, animateurs, reporters, cameramen, monteurs, etc. Et pourtant, dans les bureaux, sur les plateaux et devant les écrans de contrôle, ils travaillent frénétiquement pour être les premiers à diffuser l’information, pour battre la concurrence, pour être les meilleurs. Que ne ferait-on pas pour réaliser un scoop ou diffuser un sujet croustillant ? Mais ce roman est aussi une admirable incursion dans le monde du cinéma. Le lecteur est invité à suivre les enquêteurs et, comme l’histoire se passe à Cannes pendant le Festival International du Film, c’est l’occasion rêvée de visiter les lieux mondialement connus (la Croisette et le Palais des Festivals) et d’assister aux événements marquants (la montée des marches, la présentation officielle des films, les conférences de presse). C’est donc entouré de vedettes, de cinéastes, de producteurs et d’attachées de presse qu’on découvre ou redécouvre la magie du festival. Mais on se trouve également du côté des badauds venus admirer les voitures de luxe ou encore des fans cherchant à apercevoir ou à toucher leurs stars préférées. Enfin, ce roman contient une énigme passionnante et des personnages attachants. Cette histoire haletante parsemée de nombreuses références cinématographiques ne peut que plaire. |
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