STEPHEN KING

Tout commence une nuit de pleine lune de janvier à Trakers Mills, modeste bourgade du Maine. Arnie Westrum, surpris par une tourmente de neige s’est réfugié dans une baraque en planches lorsqu’il entend gratter furieusement à la porte. Compatissant, il ouvre à la bête nocturne prise elle aussi dans la tempête, et en perdra la vie.

Un mois plus tard, en février, Stella Randolph, une jeune femme esseulée, rêve d’amour à sa fenêtre. C’est la Saint-Valentin et sa solitude lui pèse lorsqu’elle croit voir, derrière le carreau, un visage d’homme, l’homme de ses rêves ?- à qui elle ouvre aussitôt. On la retrouvera en miettes. À la pleine-lune suivante, un long hurlement traverse soudain la nuit et, le lendemain, le corps d’un chemineau est retrouvé cruellement déchiqueté. En avril, le pochard de la ville trouve la mort dans des circonstances similaires et en mai, tandis que le révérend rêve de celle qu’on a surnommée “la Bête”, l’homme de peine qui assure l’entretien de l’église disparaît…

Peu à peu, Trakers Mills plonge dans la terreur lorsqu’on comprend que le loup-garou qui tue à chaque pleine lune est un citoyen de la ville en proie à une étrange et terrifiante métamorphose. Mais qui ?  et qui sera la prochaine victime ?

Les éditions Albin-Michel ont fait le choix judicieux de présenter cette célèbre nouvelle de Stephen King sous forme d’un “album pour les grands”, agréable à lire et à manipuler, notamment grâce aux nombreux et étonnants dessins de Berni Wrightson qui plantent l’atmosphère et renforcent le pouvoir évocateur de l’histoire. On suit, mas par mois, la chronique ténébreuse de Trakers Mills jusqu’à la surprise finale… Un excellent suspense pour adolescents et adultes.

L’année du Loup-Garou, de Stephen King, illustrations de Berni Wrightson, éd. Albin-Michel, 128 pages, 16, 50, pour adolescents et adultes.