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PAUL KENNY |
Coplan Tente Sa ChanceAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
71Lectures depuisLe dimanche 25 Novembre 2024
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Une lecture de |
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Le service s’intéresse à un yacht qui navigue en méditerranée et que fréquentent deux agents soviétiques sortis d’une grande école d’espionnage. Le Vieux dépêche un agent, mais celui-ci disparait sans laisser de traces. Il n’y a pas d’autre solution que de charger Coplan de l’affaire. Et comme le Mindoubia fait escale à Majorque, voici le redoutable agent transformé en père de famille en villégiature. D’une écriture toujours aussi simple que fluide, le duo d’écrivains belges sous pseudo offrait en 1962 à son lectorat une nouvelle histoire d’espionnage où l’affrontaient, comme souvent, les sbires soviétiques et les services français, le tout agrémenté d’un érotisme qui aujourd’hui semble inoffensif. « Elle était là, comme prévu. Couchée de tout son long sur une couverture écossaise, offerte comme un bel animal à la caresse du soleil. La poitrine nue, un minuscule cache-sexe masquant tout juste la partie la plus intime de sa féminité, les bras en croix, les jambes mollement écartées, elle se faisait bronzer. Sa chevelure ondulée, noire comme l'ébène, lui dessinait une auréole somptueuse. Elle fermait les yeux, et ses longs cils de velours ombrageaient ses pommettes. Gunsson serra les poings, avala péniblement sa salive. Un désir profond lui labourait les entrailles. Il avait vu beaucoup de jolies femmes au cours de sa carrière de marin, mais celle-ci les battait toutes. Et de loin. Aux yeti* du capitaine, c'était cela, la femme idéale : La Femme. Car elle avait toutes les perfections qu'un homme recherche : des jambes longues et parfaites, des cuisses pleines, des hanches en amphore, des seins gonflés et fermes, arrogants et doux, des épaules rondes, des bras superbes... Avec cela, un visage de madone adolescente où la bouche éclatait comme une fleur sensuelle, gourmande. » |
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