Le bazar des mauvais rêves de Stephen KING


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STEPHEN KING

Le Bazar Des Mauvais Rêves


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Stephen KING




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Stephen King nous propose un recueil de vingt nouvelles, avec chacune leur présentation par lui-même. Explorons-en quelques-unes.

-“Batman et Robin ont un accrochage” : À San Antonio, au Texas, le sexagénaire Dougie Sanderson sort chaque dimanche son père de l’unité de soins où il vit, pour déjeuner tous les deux, toujours au même restaurant. Atteint d’Alzheimer, le vieux Pop ne différencie pas Dougie de son défunt frère Reggie, mort il y a longtemps. Tout comme son épouse, qu’il évoque vaguement parfois. Par contre, Pop se souvient de cet Halloween où Dougie et lui s’étaient déguisés en super-héros. Ce jour-là, cet ancien ouvrier du pétrole reconverti en bijoutier était complètement ivre. Par la suite, plus jamais Pop ne parut saoul devant son épouse, mais ce fut une sacrée expérience. Après le repas dominical, il est temps pour Dougie de reconduire son père. C’est là que les choses vont se gâter…

-“Après-vie” : Atteint d’un cancer, William Andrews vient de mourir. Du moins, les douleurs qui l’accablaient ont-elles disparu, tandis qu’il se sentait nimbé d’une lumière blanche. Le voilà dans un corridor, qu’il interprète comme étant le Purgatoire. Sur un mur, des photos d’une fête d’entreprise en 1956. C’est l’année de sa naissance. Il pénètre dans un bureau, datant de 1911, où il est reçu par un certain Harris. Cet homme-là, qui a un passé un peu trouble, est condamné à attendre ¯ en voyant défiler des crétins de pèlerins tels que Bill Andrews. Ce dernier admet intérieurement qu’il y a une poignée d’épisodes de sa vie dont il n’est pas fier. Pas seulement à cause de son emploi dans la finance qui a ruiné beaucoup de gens. Harris lui propose un choix cornélien entre deux portes de sortie…

-“Premium Harmony” : À Castle Rock, dans le Maine, Ray et Mary Burkett sont mariés depuis dix ans. Ne roulant pas sur l’or, ils se chicanent très souvent au sujet de leurs dépenses. Ray fume moins, encore trop selon sa femme ; en surpoids, Mary devrait moins manger ; et puis il faut nourrir leur chien Biz. Néanmoins, ce jour-là, le couple va faire quelques courses dans des commerces discount. Mary insiste pour s’arrêter au magasin tenu par M.Ghosh. Malgré la chaleur, Ray et Biz attendent dans la voiture. Si Mary n’est pas de retour, c’est parce qu’il s’est produit un grave problème…

-“Le petit dieu vert de l’agonie” : Dans le Vermont, Katherine MacDonald est l’infirmière d’Andrew Newsome, un des hommes les plus riches du monde. Suite au crash d’un avion, il a été éjecté de l’appareil en flammes deux ans plus tôt. Gravement blessé, alité depuis cet accident, il a consulté les meilleurs médecins de la planète. S’il est réparé physiquement, Newsome cherche le moyen de faire cesser l’intense douleur qui l’habite. Kat pense qu’il lui suffirait d’une plus grande volonté psychologique pour remarcher, comme le suggéra un médecin pakistanais de Californie. Ce jour-là, Newsome a fait venir un pasteur exorciste auquel il raconte ses malheurs, que Kat entend une fois de plus. Encore un charlatan qui va profiter de l’état de son patient ? Extirper la douleur de son corps n’est pas sans risque, pour les personnes présentes…

-“Une mort” : Dans une petite ville, au temps de l’Ouest sauvage. Le shérif Barclay procède à l’arrestation de Jim Trusdale. Ce bon-à-rien est soupçonné du meurtre de la petite Rebecca. Ce qui incrimine fortement Trusdale, c’est son chapeau. Le suspect, aux idées peu claires et à l’intelligence limitée, dit l’avoir égaré quand il se trouvait au saloon. Le dollar d’argent que le coupable a volé à la Rebecca, voilà la preuve que le shérif Barclay voudrait retrouver sur Trusdale. Quand arrive son procès, l’accusé persiste à nier, répétant qu’il ne connaissait pas la jeune victime. Bien que les parents de Rebecca et la population soient convaincus que s’impose la pendaison de l’assassin, le shérif s’interroge. Le dollar d’argent volé eût été le seul élément démontrant formellement le rôle de Trusdale…

Dans le préambule de ce recueil, Stephen King nous explique : “Quand il s’agit d’écrire de la fiction, longue ou courte, la courbe d’apprentissage ne s’interrompt jamais. Je suis peut-être un Écrivain Professionnel au yeux du Fisc lorsque je remplis ma déclaration d’impôts, mais d’un point de vue créatif, je suis toujours un amateur, je continue d’apprendre mon métier. Nous le sommes tous. Chaque journée passée à écrire est une expérience éducative et une bataille pour se renouveler. La facilité n’est pas permise. On ne peut pas agrandir son talent – il est livré d’origine – mais on peut lui éviter de rétrécir. C’est du moins ce que j’aime à penser. Et puis, eh ! j’adore toujours autant ça !”

Personne ne contestera que Stephen King soit généralement excellent quand il écrit ses romans. Il n’est pas moins habile, voire inspiré, lorsqu’il s’agit de nouvelles, plus ou moins longues. Il suffit d’une étincelle pour allumer le feu créatif chez ce remarquable conteur, et son plaisir de raconter alimente naturellement le récit. Des moments de douleur tels qu’il les a éprouvés, ou de brèves anecdotes aperçues, les sources ne manquent pas. Dans certains cas, l’idée initiale remonte à loin, exploitée ici au plus près du perfectionnisme de l’auteur. Si possible ne jamais décevoir, c’est assurément son credo, son obsession.

Détestables, irritants ou touchants, les personnages qu’il fait vivre (et mourir) suscitent une belle empathie. Qu’il flirte avec le genre Fantastique, avec le suspense énigmatique, ou qu’il nous décrive un épisode du quotidien, Stephen King fait toujours mouche. Quelques-uns de ces textes nous attirent moins ? Pourtant, quand on entame leur lecture, on continue jusqu’au dénouement. Est-ce à dire qu’il nous ensorcelle ? Peut-être, mais pas grâce à une recette magique. C’est la passion de la littérature populaire qui anime encore et toujours Stephen King, pour notre plus grand plaisir de lecteurs.

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