les cadavres n’ont pas froid aux yeux de Andrea h JAPP


Les Cadavres N’ont Pas Froid Aux Yeux JAPP74

ANDREA H JAPP

Les Cadavres N’ont Pas Froid Aux Yeux


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Le samedi 19 Mars 2011

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Andrea h JAPP




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

C’est un groupe de copines citadines entre trentaine et quarantaine d’années. La plus caractérielle, c’est Hélène, scientifique dans un laboratoire de recherche. Elle n’a guère d’affinités avec son entourage professionnel. Il est vrai que ses collègues manquent aussi de franchise et de cordialité. Ce qui n’est sans doute pas une raison pour les détester tous ou presque, mais c’est ainsi qu’Hélène exprime son vif caractère. Et, pour cette fumeuse accro, ce n’est pas une séance d’hypnose anti-tabac à 295 Euros, sans résultat probant, qui va la calmer. Une initiative de son amie Charlotte, la psy qui choisit ses amants parmi ses patients. Ce qui n’est pas très déontologique, mais qui assouvit sa sensualité.

Dans ce groupe, il y a Emma, magnifique blonde obsédée par l’idée de faire un bébé dans les mois à venir. D’ailleurs, elle va croiser un bel avocat qui pourrait correspondre, mais il ne suffit pas d’avoir les mêmes projets pour les réaliser. Et puis Nathalie, “qui venait de découvrir ce qu’était le sexe après vingt-cinq ans de mariage et deux enfants”, ex-femme au foyer, copine fidèle et amante comblée. Et aussi Juliette, l’esthéticienne qui utilise les meilleurs remèdes pour détendre sa clientèle, évidemment masculine. Enfin, nouvelle venue dans le groupe, voici Marie-Hortense-Dominique de la Theullade. Elle ne manque pas de répondant si on l’embête, MHD. Sa faiblesse, c’est son compagnon Serge, un écrivaillon qui se croit doté d’un grand talent et de capacités sexuelles supérieures. Si elle décide de le virer brusquement après avoir lu ses piètres écrits, on la comprendra.

Ce matin-là, Hélène débarque au laboratoire et découvre sous sa hotte la tête de son collègue Stéphane Lambin. Pas une grosse perte pour la science, mais il faut bien alerter la police. Benoît Levasseur n’est pas le plus futé des flics, lui qui se verrait bien l’amant de la belle psy Charlotte. Même si tous les indices accablent la chercheuse, Hélène ne tarde pas à se disculper. Sauf que le corps est bientôt retrouvé dans un local clos, une réserve dont Hélène a la clé. Ensuite, lors d’une perquisition dans le bureau d’Hélène, on trouve un DVD où Lambin collectait ses recherches. Levasseur admet que, sans être coupable, elle semble visée par l’assassin. Prenant l’avis de ses amies sur le danger qu’elle court, Hélène résume: “Ce tordu veut en découdre avec moi ? On y va. Castagne à outrance.”

Un nouveau meurtre est commis au labo, avec peu de traces de sang. Hélène suggère au policier Levasseur que l’assassin aurait utilisé un produit coagulant. Surtout, il est temps pour les copines de se lancer dans une contre-offensive musclée. Elle interrogent la gardienne d’immeuble de Lambin. Sur les visites de l’étudiante thésarde qu’il parraine. Sur ses disputes avec une autre chercheuse et avec le directeur du labo. Hélène n’hésite pas à bousculer les suspects…

Toujours intéressant, ces études sociologiques sur un panel représentatif de la population féminine urbaine, confrontée au manque de princes charmants et à des crimes insolubles. Il est utile de rappeler cette vérité : le résultat de toutes les analyses confirme que les mâles sont prétentieux et lâches, que les jeunes femmes (quel que soit leur âge) sont pétulantes et dynamiques… Quitte à lire une comédie policière, autant qu’elle soit l’œuvre d’une romancière au talent confirmé. C’est d’évidence le cas d’Andrea H.Japp, qui a une bonne trentaine de romans et quelques recueils de nouvelles à son actif. Si la plupart de ses polars sont nettement plus sombre, elle s’amuse ici avec ses personnages placés face à des situations souriantes, voire carrément débridées. Sachant qu’elle est docteur en biologie, toxicologue de métier, elle connaît bien l’univers d’Hélène Audibert, qui est au centre de l’affaire. Des “crimes pour rire” peut-être, des digressions sans doute. L’humour n’est pas incompatible avec le polar, mais Andrea H.Japp n’oublie pas de concocter une intrigue bien solide. Un roman vraiment sympa.

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