dix de derche de Pascal JAHOUEL


Dix De Derche JAHOUEL43

PASCAL JAHOUEL

Dix De Derche


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Le mardi 14 Avril 2009

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Pascal JAHOUEL




Une lecture de
L A

L A  

A Rouen, dans un minable affluant de la Seine un cadavre est ramené sur la berge par les services de police eux-mêmes prévenus par un pêcheur de goujons. BHL est quémandé d’urgence par sa hiérarchie en partance pour des vacances viticoles.
D’évidence le type a fait une mauvaise glissade qui l’a conduit de vie à trépas, en passant l’eau douce.
BHL n’a rien contre cette hypothèse, tout occupé qu’il est à être contre les poupées…
Mais voilà justement qu’une de ces créatures de rêves lui confie sous le sceau de la confession que le mort était un adepte des partouzes et que c’est en sortant de l’une d’elles qu’il a trouvé la mort, au détour d’un fourré.
Il y aurait donc meurtre… et le coupable semble tout désigné en la personne d’un artiste, homosexuel de fils excommunié…

Pascal Jahouel, avec son dix de derche, nous entraîne dans un univers ouf, où l’hypocrisie fait bon ménage avec la bondieuserie salvatrice. Et tel le poète,
Il fait un bail de trois six neuf aux adjectifs
Il débourre les mots à longueur de pelure
Sa muse est sapée comme une vamp
Car il sait qu’il
Peut vêtir sa muse ou la laisser à poil
L’important est ce que son ventre lui injecte



Une autre lecture du

Dix De Derche

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

La découverte dans un affluent de la Seine, près de Rouen, d’un cadavre immergé depuis plusieurs jours ne trouble guère la sérénité du commissaire Chassevent et de son équipe. Même s’il ironise sur les propensions de l’inspecteur Bertrand-Hilaire Lejeune (BHL pour les dames) de voir des meurtres partout. Il part en vacances et BHL aurait classé cette affaire sans suite si un appel téléphonique ne l’avait obligé à se concentrer sur cette noyade inopportune. Une femme le convoque, dans une église, et il a l’heureuse surprise de découvrir que son informatrice est plutôt jeune et jolie, genre bimbo. Maryvonne, c’est ainsi qu’elle se présente, lui avoue avoir participé le soir de la noyade, avec le défunt, Jean-Denis Charoux, à une partie fine entre quelques participants de bonne volonté. Il aurait reçu peu avant, un message anonyme l’enjoignant de mettre un terme à ses pratiques dites pornographiques. Elle conseille à B.H.L. de se promener sur le web et de rechercher un site intitulé Mémène et Frédo. Jean-Denis Charoux, fils de métayers, était un parvenu grâce à un mariage avec une rosière pimpante et surtout riche. Devenu maire de son village du pays de Bray, et affairiste dans l’âme, créant une entreprise de bien-être et de remise en forme pour beautés décaties, il avait réussi socialement. Ce qui ne l’empêchait aucunement de jouer avec partenaires consentant(e)s et de démontrer une libido non défaillante. Après s’être fait remonter copieusement les bretelles par téléphone par son supérieur hiérarchique, et accepter d’enquêter en compagnie d’un collègue irascible et acariâtre, B.H.L. décide de saluer la veuve en son domaine. Accueilli par une accorte servante il se pâme devant Apolline, la veuve éplorée qui ne l’est guère. Elle connaissait les frasques de son inondé de mari ainsi que les relations qu’icelui avait avec Florence Monthois, dans la description de laquelle il reconnaît sans peine son indicatrice Maryvonne. Catholique pratiquante, Apolline a deux enfants, une fille, Pélagie qui en compagnie de Raphy, son petit ami, hante les églises afin de sauver du péché les âmes perdues. Ils doivent rendre visite à l’abbé Sauve (son prochain), curé du village. Cyprien, le fils, artiste peintre, libertaire, limite anar, vit dans un squat dans une zone désaffectée, loin des prétentions paternelles. Quoique celui-ci eut le mépris de transformer la dite zone en pépinière d’entreprise, alors que Cyprien projetait de convertir l’endroit en résidence pour artistes. Un conflit qui aurait pu conduire à une supposition légitime. Celle du fiston à l’origine de la disparition de son géniteur. Conjecture qui ne sied guère à notre policier .

Les lecteurs ne manqueront pas d’assimiler Pascal Jahouel à un succédané de San-Antonio lorsque Frédéric Dard signait les premiers romans du célèbre commissaire de ces dames. Dans une inflorescence de mots désuets ou de néologismes l’auteur place de petites expressions argotiques, le texte ressemblant à un gazon japonais dans lequel se seraient perdus quelques pissenlits. Cette histoire banale dont l’issue est par trop prévisible vaut surtout par le style, son imagination langagière, son vocabulaire incitant à sourire, à défaut de s’esclaffer en se tapant sur les cuisses. Quant à BHL, c’est le genre de policier qui ne se prend pas au sérieux, contrairement à son chef et certains de ses collègues vindicatifs, haineux et atrabilaires, fumant et, surtout, sachant apprécier les breuvages à base de houblon, usant de son charme naturel, sans être physiquement un Don Juan, afin de démontrer aux jeunes et jolies femmes qu’un flic peut aussi procéder au simulacre de la reproduction sans arrière pensée. Enfin les connaisseurs apprécieront les titres de chapitres qui tous ont un rapport ( ! ) avec le Kama Soutra.

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PAUL MAUGENDRE
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leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/


Une autre lecture du

Dix De Derche

de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER

C’est l’été à Rouen, quand le policier Bertrand Hilaire Lejeune reprend son poste. Le commissaire Chassevent, son impulsif supérieur, est encore en vacances, tant mieux. Un éminent membre de la CCI, Jean-Denis Charoux, a été retrouvé mort par noyade. Ça semble être un décès accidentel. Mais Florence, amie intime de Charoux, n’est pas de cet avis. Leur couple illégitime fréquentait des clubs échangistes et s‘affichait sur Internet. Laissant à son collègue facho Begood le soin de s’informer sur les sites web spécialisés, Lejeune va explorer “le jardin secret de ce gros bonnet”. Dans la propriété de Charoux, en pleine cambrousse, il fait connaissance de sa famille. Lejeune est troublé par la beauté distingué d’Apolline, la veuve. Celle-ci n’ignorait pas les écarts pervers de son époux, mais se montrait tolérante. Plus disgracieuse, sa fille Pélagie est une snobinarde catho, fiancée à un jeune homme du même monde, Raphy. Celui que tous désignent sans vraiment l’accuser, c’est le fils Cyprien.

Lejeune le rencontre dans son squat d’artistes. Le jeune peintre est aux antipodes de sa famille, et l’assume. Il admet avoir été en conflit avec son père, à cause du squat pour lequel tous deux avaient des projets opposés. À coup sûr, c’est bien Cyprien qui fait le meilleur suspect. Après avoir un peu secoué son collègue Begood, dont le mépris l’irritait, Lejeune retrouve la belle Florence à la CCI. Charoux était ici puissant et respecté. Comme les autres, l’amante du défunt accuse Cyprien. Mais il y a aussi le cas d’un certain Goncelin, ruiné à cause de Charoux. Avant de suivre cette piste, à Bruxelles où s’est exilé l’homme en question, Lejeune se doit d’amadouer son chef. Le commissaire Chassevent est de retour, toujours aussi volcanique. Après avoir séduit la bonniche des Charoux et obtenu quelques confidences, Lejeune va prendre l’air bruxellois. Goncelin l’accueille avec sympathie et moult bières, dont-ils arrosent la soirée ensemble. Quand le policier rentre à Rouen, Begood et Chassevent ont trouvé leur coupable sur mesure. Il y a de l’erreur judiciaire en vue…

D’un esprit indépendant, égaré dans la police, l’impétueux Lejeune est volontiers bagarreur. Il ne dédaigne pas les brèves expériences sexuelles, et dépasse facilement les doses alcoolisées : “Quand la boucle est bouclée et que je prétends repiquer à une gavotte, mais de rhum cette fois, dans mon bar de départ, le tenancier décide unilatéralement que j’ai assez bu. Ah, l’effronté ! Personne ne pourra me jeter la pierre si je prétends que c’est un bel enculé.” Il a le vocable classieux, notre héros. Peut-être n’est-il pas indispensable d’argotiser autant, mais c’est par son langage que le policier nous entraîne avec lui dans ses aventures. Son anti-conformisme est un régal. L’intrigue purement “criminelle” est présente, sans être essentielle, ce qui est aussi bien. Les romans de Pascal Jahouel se lisent toujours avec grand plaisir.

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CLAUDE LE NOCHER
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