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HERVE JAOUEN |
Le Testament Des McgovernAux éditions PRESSES DE LA CITEVisitez leur site |
2710Lectures depuisLe mercredi 25 Octobre 2006
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Une lecture de |
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Gwendal Maguern, 33 ans, estime que sa vie de représentant en vins est peu excitante. Il est marié depuis un an à la fragile Anjela, fille d’hôteliers aimables mais bornés. Bien qu’amoureux, il sent qu’Anjela n’est pas si heureuse. On annonce à Gwendal qu’il hérite d’un domaine en Irlande, terre natale de ses lointains ancêtres McGovern. Il effectue seul un premier voyage. Il tombe immédiatement sous le charme de ce pays où bien accueilli, il sera facile de s’intégrer. Le manoir de Ballynakill et la Blackross river lui appartiennent. Sa voisine française Magali est plus qu’amicale. Le village de Keelkyle est agréable. Tout l’invite à s’installer en ces lieux. Gwendal kidnappe Anjela, pas fâchée d’échapper à l’influence parentale. Elle est vite séduite par la région et ses habitants. Elle adhère au projet de Gwendal : transformer le manoir en hébergement de luxe, avec parcours de pêche au saumon sauvage. Malgré ses problèmes de couple, Magali va les y aider. Elle le trouve une parfaite employée, Sally. Ancien juge, Edmond Conroy est aussi un ami efficace. Tandis que l’alcoolique Dickie nettoie le parc, on s’organise pour une ouverture au printemps suivant. La vieille Mme O’Flaherty, propriétaire du pub, et la plupart de la population, ont déjà adopté Gwendal et Anjela tels de vrais Irlandais. Pourtant des complications vont surgir. Malgré l’aide d’Edmond et de ses amis, difficile de s’opposer à l’implantation d’un élevage de saumons en cages. Ce site est dirigé par Sean Delaney, le désagréable mari de Magali. Celui-ci va chercher toutes les occasions d’attaquer Gwendal. Mais le pire reste à venir… On sait qu’Hervé Jaouen adore l’Irlande. Il décrit avec tendresse et précision ses magnifiques paysages et la sympathie de ses habitants. C’est le paradis pour les amateurs de pêche. L’auteur transmet une part de vécu, nous faisant partager les attraits de ce pays – dont “la beauté ne se traduit pas en chiffres” dit Gwendal. Toutefois, certains aspects sont moins enchanteurs. A l’époque (vers 1990), le divorce restait tabou pour les catholiques puritains Irlandais. Surtout, la modernisation à venir laissait présager de néfastes changements, au détriment de la nature. Ici, nul passéisme ; c’est le respect du mode de vie d’une population dont il est question. Si la situation s’aggrave, beaucoup de scènes sont néanmoins souriantes. Est-il nécessaire de souligner les évidentes qualités narratives de ce roman ? Jaouen est un maître en la matière, toujours captivant, jamais décevant. lire aussi l’interview d’Hervé Jaouen sur notre site. Site de l’auteur : www.hervejaouen.fr |
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