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FRANCOIS JOLY |
Be-bop à LolaAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
1150Lectures depuisLe vendredi 12 Juin 2015
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Une lecture de |
N°2180. Parution avril 1989. 192 pages. Réédition Folio Policier N°294. Parution avril 2003. 208 pages. 5,80€. Disponible sur le site de la Série Noire. Be bop a lula, she's my babyBe bop a lula, toi ma douce amieBe bop a lula, où donc es tu partieBe bop a lula, sans toi je m'ennuie.
Effectuant un petit décrassage matinal en patins à roulettes, Curveillé, patron d'une petite entreprise de dépannage en tous genres, assiste au meurtre d'un vieux monsieur et sauve in-extremis la vie à une fillette. Les deux tueurs en voiture se sont trompés de cible. Celui qui était visé n'est autre que le grand-père de la gamine, Saryan, aux activités troubles. En accompagnant Lola, sa maîtresse, à l'aéroport de Satolas, Curveillé remarque parmi la foule son tueur de la veille en compagnie de Neyrieux, ex-député compromis avec des mouvements néo-fascistes. Pris en filature il leur échappe et se met sous la protection du commissaire Haget, chargé de l'affaire. Le policier lui trouve une planque seulement Curveillé découvre une grenade dans son nouveau logement. Un piège. Lorsqu'il se présente à sa boutique deux malabars malmènent sa secrétaire. Les malfrats sont rapidement mis hors circuit par Ali le fiancé. Curveillé décide alors de prendre les choses au sérieux, et à son compte, et ressort des placards le vieux fusil hérité de son père. Mario, l'homme de confiance et garde du corps de Saryan, demande courtoisement mais fermement de le suivre chez son patron. Saryan, d'origine arménienne, révèle qu'il est un puissant marchand de canons mais qu'il s'est toujours refusé à fournir en armes certains pays, au contraire de Neyrieux, d'où leur antagonisme. Il lui apprend également que l'ex-député doit assister à une conférence aux Baléares. Mario raccompagne Curveillé chez Lola. Les deux hommes découvrent son cadavre torturé.
Des histoires dans lesquelles un quidam est amené à se sortir d'une situation inextricable et à en découdre par lui-même, on en a lu des dizaines. Pourtant ce premier roman de François Joly parvient à intéresser le lecteur, même si à la relecture, il semble creux de l'intérieur. Mais quel bel emballage. Double de l'auteur, le narrateur est un épicurien amateur de jazz. D'où les nombreuses descriptions de menus dégustés au cours de cette enquête et des liquides les accompagnant, ainsi que les diverses appréciations sur les prestations musicales des jazzmen.
Citation : On rencontre dans la vie à longueur de temps des fumiers, des minables, des salopards, des sans-parole, des vicelards, mais il leur reste toujours quelque part un semblant d'humanité, une tendresse pour une vieille mère, une photo jaunie au fond d'un tiroir.
Curiosité : Le narrateur apprend la mort de Chet Baker sur la route qui le conduit à Barcelone. Au lecteur de retrouver la date exacte. |
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