« Le flair, le flair, il n'y a que ça de vrai ! » Cette phrase pourrait à elle seule résumer la philosophie du commissaire Pierre Joubert, alias « PJ ». C’est l’intuition qui le pousse à s’intéresser à une série de meurtres maquillés en suicides. En lisant les faits-divers dans la presse, il arrive à la conclusion qu’un tueur en série parcourt la France et commet impunément des crimes sordides. Et il a raison : au fur et à mesure que le temps passe, de nouveaux crimes ont lieu. A chaque fois, lors de l’autopsie, on détecte des traces de cyanure dans les tissus des victimes. Pierre Joubert se met à traquer ce dangereux individu. Fin psychologue, il établit des liens entre les victimes et repère des constantes d’un meurtre à l’autre. Son expérience et sa détermination jouent en sa faveur. Mais l’enquête piétine et le tueur court toujours, sévissant à intervalles réguliers. Par conséquent, une cellule de crise, baptisée La Ruche, est créée. La police parviendra-t-elle à arrêter le meurtrier et ainsi mettre un terme à la psychose qui paralyse le pays depuis plusieurs semaines ?
Ce récit, qui a obtenu le prix du premier roman du festival de Cognac, est fascinant. Tantôt on suit le commissaire Joubert qui traque inlassablement le tueur. Tantôt on suit le tueur qui tisse une sa toile autour d’une nouvelle proie. Avec parfaite maîtrise des effets dramatiques, Bernard Jourdain crée un suspense insoutenable.
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