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P.D. JAMES |
Une Folie MeurtrièreAux éditions FAYARDVisitez leur site |
333Lectures depuisLe mercredi 12 Septembre 2018
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Une lecture de |
A mind to murder – 1963. Traduction de Françoise Brodsky. Parution 3 juin 1988. 15,30€. ISBN : 9782213021904 Réédition Le Livre de Poche. Collection Policier/Thriller N°6835. Parution le 1er septembre 1990. 288 pages. 7,20€. ISBN : 978-2253053972 Hommage à Phyllis Dorothy James, née le 3 août 1920. Située au cœur des beaux quartiers londoniens, la clinique Steen est un centre de psychothérapie. Les différents docteurs, psychiatres et analystes qui y reçoivent leurs clients, possèdent des méthodes, des conceptions différentes pour soulager leurs patients des problèmes affectifs et conjugaux dont ils sont attteints. Mais se débarrasser de la directrice administrative, Miss Bolam, d’un coup de ciseaux à bois en plein cœur et lui faire tenir entre les bras une affreuse poupée, fétiche d’un malade, cela relève-t-il d’une nouvelle thérapie ? Adam Dalgliesh, le commissaire poète qui assiste non loin du lieu du drame à une réception donnée en son honneur, est dépêché sur place. Qui parmi les différents praticiens, infirmières et employés avaient intérêt à voir disparaître Miss Bolam ? Le docteur Steiner à l’esprit critique et qui ne se prive pas de dénigrer, la plupart du temps en pensée, les méthodes de ses confrères, le travail des employés ou l’autorité de la directrice ? Le docteur Bagulay qui serait en droit d’en vouloir à Miss Bolam pour ingérence dans sa vie privée, de même que Miss Saxon ? Marion Bolam, cousine de la directrice, employée à la clinique, et dont l’apport d’un héritage substantiel serait le bienvenu ? Peter Nagle, l’un des portiers à qui appartenait l’arme du crime ? Jennifer Priddy, la dactylo ? L’autre portier ? Quelqu’un de l’extérieur ? Un patient ?
P.-D. James, qui connait bien son sujet puisqu’elle a été infirmière, a travaillé au North West Regional Hospital de Londres ainsi qu’au département criminel de ministère de l’Intérieur, campe ses personnages et analyse leurs sentiments, leurs pensées d’une façon magistrale, alliant suspense, psychologie et humour macabre, comme si elle les mettait à nu moralement à coups de scalpels précis. Ce roman, qui date de 1963, donc le deuxième écrit par Phyllis Dorothy James, est déjà porteur des promesses qui devaient faire le succès de ses autres romans, notamment Un certain goût pour la mort, qui a reçu le grand prix de littérature policière 1988, domaine étranger.
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