passeport pour l'au-delà de André HELENA


Passeport Pour L'au-delà HELENA92

ANDRE HELENA

Passeport Pour L'au-delà


Aux éditions FANVAL

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Le dimanche 22 Septembre 2013

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André HELENA




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Postface de Georges-Jean Arnaud

Jo vient d'effectuer un stage de six mois à l'hôpital. Six mois, ça compte, surtout lorsque le dit stage a été occasionné par la rencontre inopinée de quatre balles de revolver et d'un corps humain. Encore s'il n'y avait eu que ça !

Pendant six mois ou presque, Jo a dû affronter les questions insidieuses d'un certain nombre de flics soupçonneux et dépassés par les événements. Pourquoi lui avoir tiré dessus, lui qui arrivait du Venezuela et ne se connaissait pas d'ennemis ?

Jo va donc tenter de découvrir le pourquoi du comment et essayer de retrouver Mireille, la jeune femme qui l'accompagnait le soir où il a essuyé les pruneaux, comme l'on dit d'une façon imagée dans ce milieu interlope. Ses pas le conduisent de Montmartre à Pigalle, de bars en tripots.

Jo furète, interroge, questionne truands et prostituées, à la recherche du fil conducteur qui le mènera jusqu'à ceux qui ont vainement tenté de lui faire passer le goût du vin et du cognac. Des boissons qui le rendent quelque peu euphorique et déprimé à la fois, vindicatif, dans un Paris printanier. Pour Jo c'est le début de la perte de ses illusions et du peu d'argent qui lui restait en poche.

Ce parcours, cette longue descente aux enfers, cette déchéance accompagnée de sursauts, c'est un peu ce qu'André Héléna a vécu toute sa vie. Brillant écrivain, Héléna n'a jamais été reconnu par ses pairs et la critique. Comme le fait si bien remarquer Georges-Jean Arnaud dans sa postface : Héléna possédait une grande facilité d'écriture mais il était prodigue. C'est un don qu'on vous pardonne rarement, non seulement les critiques mais aussi les confrères. Un roman laborieux et sans originalité écrit en un an l'emportera toujours dans l'estime sur celui qui aura été pondu en quinze jours.

L'alcool a eu raison d'Héléna qui avec une ironie amère écrit : Le Corse haussa les épaules. Il n'avait que mépris pour les gens qui boivent. Réflexion amère d'un écrivain désabusé mais bourré (!) de talent. Trop peut-être !

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PAUL MAUGENDRE
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Une autre lecture du

Passeport Pour L'au-delà

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Série les Compagnons du destin. Couverture Jef de Wulf. Collection Fanval Noir. Editions Fanval. Postface de Georges-Jean Arnaud. Septembre 1988. 192 pages.

ISBN : 9782869284104

Je préfère le vin d’ici à l’eau de-là (Pierre Dac)

Jo vient d'effectuer un stage de six mois à l'hôpital. Six mois, ça compte, surtout lorsque le dit stage a été occasionné par la rencontre inopinée de quatre balles de revolver et d'un corps humain. Encore, s'il n'y avait eu que ça !

Pendant six mois ou presque, Jo a dû affronter les questions insidieuses d'un certain nombre de flics soupçonneux et dépassés par les événements. Pourquoi lui avoir tiré dessus, lui qui arrivait du Venezuela et ne se connaissait pas d'ennemis ?

Jo va donc tenter de découvrir le pourquoi du comment et essayer de retrouver Mireille, la jeune femme qui l'accompagnait le soir où il a essuyé les pruneaux, comme l'on dit d'une façon imagée dans ce milieu interlope. Ses pas le conduisent de Montmartre à Pigalle, de bars en tripots.

Jo furète, interroge, questionne truands et prostituées, à la recherche du fil conducteur qui le mènera jusqu'à ceux qui ont vainement tenté de lui faire passer le goût du vin et du cognac. Des boissons qui le rendent quelque peu euphorique et déprimé à la fois, vindicatif, quinteux, dans un Paris printanier. Pour Jo c'est le début de la perte de ses illusions et du peu d'argent qui lui restait en poche.

Ce parcours, cette longue descente aux enfers, cette déchéance accompagnée de sursauts, c'est un peu ce qu'André Héléna a vécu toute sa vie.

Brillant écrivain, Héléna n'a jamais été reconnu par ses pairs et la critique. Comme le fait si bien remarquer Georges-Jean Arnaud dans sa postface : Héléna possédait une grande facilité d'écriture mais il était prodigue. C'est un don qu'on vous pardonne rarement, non seulement les critiques mais aussi les confrères. Un roman laborieux et sans originalité écrit en un an l'emportera toujours dans l'estime sur celui qui aura été pondu en quinze jours.

L'alcool a eu raison d'Héléna qui avec une ironie amère écrit : Le Corse haussa les épaules. Il n'avait que mépris pour les gens qui boivent. Réflexion amère d'un écrivain désabusé mais bourré (!) de talent. Trop peut-être !

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