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TONY HILLERMAN

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Aux éditions RIVAGES NOIRS

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Le jeudi 18 Aout 2011

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Tony HILLERMAN




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Œil pour œil, dent pour dent ! Un vieil adage que Henry Highawk, conservateur au Smithsonian Institue, musée d’histoire naturelle de Washington, décide de mettre en application. Sa grand-mère était une indienne Navajo, et même si lui-même n’est Navajo que pour un quart, il se sent proche de ces tribus. Proche par le cœur, proche par le sang, portant en lui un héritage héréditaire auquel il tient. D’ailleurs il rêve d’être reconnu à part entière comme Navajo. Aussi il braque les feux des projecteurs et des médias sur lui en prélevant dans un cimetière des os provenant de Blancs défunts. La raison en est bien simple : pourquoi un musée sous couvert de recherches scientifiques, anthropologiques, ethniques, entreposerait les restes de 18000 squelettes d’origine indienne et que la loi punirait la profanation de tombes de ceux qui furent les envahisseurs, les spoliateurs ? Juste revendication qui n’est pas perçue comme telle par tout le monde.

Un mandat d’arrêt est lancé contre Henry Highhawk suite à ce forfait, ce qui ne l’empêche nullement d’assister à un « Yeibichei », cérémonie rituelle Navajo, au Nouveau Mexique. C’est là que Jim Chee, agent de la police tribale Navajo procède à son arrestation. Non loin de là, en Arizona, toujours sur le territoire de ses ancêtres, un inconnu est découvert mort assassiné près des rails du chemin de fer. L’enquête est confiée à Joe Leaphorn, lieutenant de police Navajo. Mais les Indiens ne sont pas les seuls à vouloir préserver leur identité, leurs racines. Jim Chee et Joe Leaphorn se retrouvent à Washington dans des enquêtes parallèles puis convergentes, au cœur d’un complot chilien, masques Incas et bombes à l’appui.

La frontière entre roman policier et littérature générale est de plus en plus ténue, et avec Tony Hillerman et quelques autres, il ne s’agit plus de lectures pour passer le temps. Pour tuer le temps serait-il plus juste d’écrire. Ce sont des œuvres de réflexion sur l’intégration, la cohabitation des peuples, et au travers d’une littérature dite légère ou cataloguée comme telle, c’est la remise en cause de la spoliation morale et physique de peuples au profit d’aventuriers, d’émigrants souvent sans scrupules. Nous sommes loin des westerns dans lesquels Indiens ou Peaux-Rouges devaient se contenter d’un rôle attribué arbitrairement. Celui des méchants.

Tony Hillerman aurait pu se contenter d’écrire des histoires simples pour remettre les pendules à l’heure, dénoncer les méfaits des pionniers et faire connaître les us et coutumes de peuples souvent mal intégrés dans leur propre pays, sur leur propre territoire d’origine. Il a choisi d’écrire des romans policiers parce que « c’était ce qu’il y a de plus difficile ».

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Œil pour œil, dent pour dent !

Un vieil adage que Henry Highawk, conservateur au Smithsonian Institue, musée d’histoire naturelle de Washington, décide de mettre en application. Sa grand-mère était une indienne Navajo, et même si lui-même n’est Navajo que pour un quart, il se sent proche de ces tribus. Proche par le cœur, proche par le sang, portant en lui un héritage héréditaire auquel il tient. D’ailleurs il rêve d’être reconnu à part entière comme Navajo.

Aussi il braque les feux des projecteurs et des médias sur lui en prélevant dans un cimetière des os provenant de Blancs défunts. La raison en est bien simple : pourquoi un musée sous couvert de recherches scientifiques, anthropologiques, ethniques, entreposerait les restes de 18000 squelettes d’origine indienne et que la loi punirait la profanation de tombes de ceux qui furent les envahisseurs, les spoliateurs ? Juste revendication qui n’est pas perçue comme telle par tout le monde.

Un mandat d’arrêt est lancé contre Henry Highhawk suite à ce forfait, ce qui ne l’empêche nullement d’assister à un « Yeibichei », cérémonie rituelle Navajo, au Nouveau Mexique. C’est là que Jim Chee, agent de la police tribale Navajo procède à son arrestation. Non loin de là, en Arizona, toujours sur le territoire de ses ancêtres, un inconnu est découvert mort assassiné près des rails du chemin de fer. L’enquête est confiée à Joe Leaphorn, lieutenant de police Navajo. Mais les Indiens ne sont pas les seuls à vouloir préserver leur identité, leurs racines. Jim Chee et Joe Leaphorn se retrouvent à Washington dans des enquêtes parallèles puis convergentes, au cœur d’un complot chilien, masques Incas et bombes à l’appui.

La frontière entre roman policier et littérature générale est de plus en plus ténue, et avec Tony Hillerman et quelques autres, il ne s’agit plus de lectures pour passer le temps. Pour tuer le temps serait-il plus juste d’écrire. Ce sont des œuvres de réflexion sur l’intégration, la cohabitation des peuples, et au travers d’une littérature dite légère ou cataloguée comme telle, c’est la remise en cause de la spoliation morale et physique de peuples au profit d’aventuriers, d’émigrants souvent sans scrupules. Nous sommes loin des westerns dans lesquels Indiens ou Peaux-Rouges devaient se contenter d’un rôle attribué arbitrairement. Celui des méchants.

Tony Hillerman aurait pu se contenter d’écrire des histoires simples pour remettre les pendules à l’heure, dénoncer les méfaits des pionniers et faire connaître les us et coutumes de peuples souvent mal intégrés dans leur propre pays, sur leur propre territoire d’origine. Il a choisi d’écrire des romans policiers parce que « c’était ce qu’il y a de plus difficile ».

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