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PAUL HALTER |
Lunes AssassinesAux éditions LE MASQUEVisitez leur site |
601Lectures depuisLe mercredi 28 Juillet 2021
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Une lecture de |
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4° de couverture Nous sommes en 1935 en pleine campagne anglaise. Deux sœurs orphelines, Louise et Margaret, vivent en recluses dans un manoir sombre et désolé sous l'autorité despotique d'un vieil oncle aigri. Mais une légende hante ce lieu sinistre : Un peintre y vivait autrefois et il y serait devenu fou. Une toile, son chef-d'œuvre, aurait disparu avec lui. On raconte qu'elle incitait quiconque la regardait à commettre les pires crimes. Intriguées par cette effroyable histoire, les deux sœurs tenteront de percer le mystère du tableau. Mais leurs beaux visages impassibles finiront par devenir inquiétants, surtout les soirs de pleine lune quand la nuit est presque blanche... Ce manoir recèle décidément une bien trouble vérité. Paul Halter est le digne héritier des auteurs anglais du siècle dernier, ces spécialistes d'énigmes et de meurtres en chambre close, domaine dans lequel il excelle incontestablement. Son précédent roman, Les larmes de Sybil, a été élu " Masque de l'année " en 2005. Chaque roman de Paul Halter est un petit évènement. On trouve si peu de livres traitant de “crimes impossibles” qu’on ne peut que se féliciter de voir Le Masque continuer à publier notre J.D. Carr national. Cette fois, le roman démarre plutôt lentement, pas de meurtre en chambre close, du moins au début, mais un petit climat d’angoisse qui s’installe progressivement avec un vieux manoir dont une pièce a été condamnée, car autrefois un crime atroce y a été commis, son propriétaire, un oncle acariâtre, un tableau qui porte malheur et conduit au suicide si l’on reste trop longtemps exposé à son caractère maléfique, deux sœurs dont on comprend peu à peu qu’une d’elle porte un terrible secret, un peintre à la recherche du tableau maudit. Puis le drame : la tableau semble avoir fait une nouvelle victime. Tout laisse penser qu’il s’agit d’un suicide car personne n’a pu entrer ni sortir de la pièce. Le tableau a-t-il exercé son pouvoir destructeur ? Mais certains détails troublants font planer un doute. Certes le suicide semble être la seule hypothèse possible, car personne n’a pu commettre ce crime, si crime il y a eu. Et là, on retrouve notre maître es-crime en chambre close qui nous propose un nouveau et beau crime impossible qui vient conclure de manière magistrale ce nouveau roman au charme indéniable. |
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