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DON HERIAL |
La Loi MajeureAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
433Lectures depuisLe lundi 11 Novembre 2019
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Une lecture de |
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Volume 1 de la série La guerre des 7 minutes. Collection Anticipation N°1738. Editions Fleuve Noir. Parution février 1990. 192 pages. ISBN : 2-265-04282-X Car il y a des lois mineures, votées dans l’indifférence générale… Calderon Belfast estime que ce n’est pas parce qu’il habite tout au bout de la galaxie, dans ce que l’on appelle communément les Marches, qu’il n’a pas droit, au chapitre. Comme tout citoyen de l’Egide, il possède des droits qu’il entend bien faire respecter. Par exemple celui de siéger à l’Agora, l’Assemblée, et de débattre des questions en cours. Celui de proposer des lois également. Malgré l’avis défavorable de son oncle, Calderon Belfast embarque pour Majeure la capitale. Arrivé enfin sur place, après quelques tribulations dont la rencontre avec un immense vaisseau spatial et le sauvetage d’un blessé, il peut siéger à l’Agora. Mais à cause d’une naïveté bien compréhensible et d’une incompatibilité lors d’une séance d’empathie, sorte de transmission de pensée dont usent les délégués, Calderon pense être manipulé. Les Hiffis, ennemis héréditaires, et les Mondes Morts, que tout le monde suppose être une légende, paraissent se manifester, mettant en péril l’Egide Majeure et toute la galaxie.
La loi majeure, premier volet d’une série intitulé La guerre des sept minutes, est un roman crispant et prenant à la fois. Crispant car comme dans les bons vieux romans de Jules Verne l’explication de certains phénomènes suppose une connaissance technique et scientifique pas toujours abordable au commun des mortels. De plus le lecteur a l’impression de prendre le train en marche, pardon la navette spatiale en cours de route. Crispant également car il va falloir attendre quelques mois avant de pouvoir lire le prochain volume de la série, ce qui vous l’avouerez est toujours frustrant. Mais prenant car raconté avec maestria et une force d’évocation qui nous change quelque peu des sempiternelles histoires de guerres des étoiles. Cette chronique a été rédigée en avril 1990, et le numéro 2 de cette série a paru sous le titre Hydres en juin 1990 avec le numéro 1762. Malheureusement, je n’ai pu acquérir ce volume, pour diverses raisons, et donc je ne connais pas la suite. Tout ce que je peux préciser, c’est que sous le pseudonyme de Don Hérial, se cachait Pascal Fréjean qui a signé également sous les pseudonymes de Karel Dekk, Robert Wolf pour des nouvelles publiées dans la revue Bifrost, et surtout sous celui, peut-être le plus connu, de Serge Lehman. |