le troisième des deux de Hervé HUGUEN


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HERVE HUGUEN

Le Troisième Des Deux


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Hervé HUGUEN




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Série Nazer Baron N°12. Parution le 29 septembre 2017. 272 pages. 10,00€.

Ne sera pas le premier ?

Suite à la défection du juge Gorian, à cause de maladie de cœur, et d’une tentative de suicide de la part de l’inculpé, Alexiane Kerneis-Le Hir, procureure, est obligé de reprendre le dossier Bréval. Or dans ce dossier, de nombreux manques, des lacunes dues aussi bien de la part des gendarmes qui avaient enquêté, du juge qui ne s’était pas impliqué comme il l’aurait dû, voire éventuellement du légiste qui n’aurait pas fait son autopsie à fond.

Adénaïs Bréval, jeune femme de trente ans, avait été découverte sans vie par son mari Léo, trente ans également, qui rentrait de son travail. Infirmier-urgentiste à Saint-Géréon, près d’Ancenis, Léo avait appelé immédiatement les pompiers, puis les gendarmes, puis sa famille et celle de sa femme. Dépressive depuis quelques jours, Adénaïs prenait des anxiolytiques et de prime abord tout ce petit monde, le mari en premier, avait supposé un suicide. Mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’un meurtre, une strangulation effectuée avec le foulard qu’elle portait au cou, alors qu’elle était encore en pyjama. Trois jours après, soit une perte de temps préjudiciable pour l’enquête.

Léo avait réfuté la tentative de meurtre, mais depuis il est incarcéré en Maison d’Arrêt. C’était six mois auparavant, et Alexiane demande au commissaire Baron de la DIPJ de reprendre le dossier. Le moment est peut-être mal choisi, car Baron vient de perdre son père, décédé la nuit précédente, lui laissant le soin de prévenir un de ses amis vivant à Paris, un certain Pancrace d’Harcourt.

En compagnie du capitaine Arneke, Baron reprend l’enquête à zéro ou presque, d’après les éléments que lui confie la procureure. La jeune morte avait eu un rapport sexuel deux ou trois jours auparavant, mais la trace d’ADN n’avait pu être exploitée suite à la négligence du juge. Or comme elle avait un amant, tout laisse supposer que c’est lui qui lui avait fait cette offrande.

Donc Baron visite la maison du drame en compagnie des gendarmes qui avaient opérer aux première investigations, se renseigne auprès du commandant du SDIS, dont Léo faisait partie comme volontaire, auprès d’une voisine dont la principale occupation est de regarder par sa fenêtre, auprès de la collègue de travail d’Adenaïs, de l’amant dont la femme est enceinte, et autres vérifications, bref un travail en remonte-pente obligatoire.

Mais, et si un troisième larron s’était invité dans ce drôle de ballet avec danseur interchangeable ? Une piste qu’il ne faut pas négliger et vers laquelle penchent de plus en plus fortement Baron et Arneke.

Tout le monde ment, pensent Baron et Arneke, aussi bien les principaux personnages que les protagonistes collatéraux qui peuvent eux aussi devenir des présumés coupables en puissance. Tout le monde a quelque chose à cacher, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement que de déclarations déformées, car au fil du temps la mémoire peut jouer de vilains tours. Surtout lorsqu’on est plus ou moins témoin, et qu’un policier demande de narrer les faits qui se sont déroulés plusieurs mois auparavant.

Mais il est navrant également de constater que par la faute, ou la négligence d’un juge, un présumé coupable peut passer plusieurs mois en prison pour des faits qui lui sont reprochés mais pas avérés. Et si le juge n’avait pas eu des problèmes d’artères ou de circulation sanguine, cette affaire se serait-elle enlisée avec un vrai faux coupable sous la main ?

C’est un œil critique que jette Hervé Huguen, avocat de profession, qui connait bien les rouages de la Justice, mais laisse le lecteur réfléchir et se faire sa propre opinion.

Et en filigrane, l’on suit une partie de la vie privée de Baron, avec la mort de son père, et une ouverture éventuelle sur une autre affaire, avec un ami paternel qu’il découvre et qui passe plus ou moins à la trappe à la fin du récit.

A première vue il s’agit d’une banale histoire de cocufiage mais les pistes proposées nous entraînent vers d’autres implications. On ne peut s’empêcher de penser au personnage de Maigret dans une histoire dont l’implication familiale prime et dont la psychologie des personnages est particulièrement fouillée. Et l’élément déclencheur permettant de découvrir la vérité ne vient pas de là où on l’attend. Comme souvent dans la vie réelle.

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PAUL MAUGENDRE
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Une autre lecture du

Le Troisième Des Deux

de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER

Le commissaire Nazer Baron est policier à Nantes. Alors que son père vient de mourir, une amie juge d’instruction lui demande de revenir sur une affaire probablement bâclée par le magistrat qui s’en est occupé. Infirmier à l’Hôpital nord Laënnec de Saint-Herblain, Léo Bréval est actuellement en prison. Il est accusé d’avoir assassiné sa femme, Adénaïs, trente-et-un ans. Elle a été tuée par strangulation, sûrement avec son propre foulard. Léo Bréval, qui assure le service de nuit à l’hôpital, affirme avoir découvert son corps en rentrant au matin chez eux. Il est vrai qu’il a un peu tardé – environ un quart d’heure – avant d’alerter les secours, estimant qu’il était trop tard pour sauver son épouse. Mais il y a beaucoup trop d’approximations dans le dossier.

Une visite au domicile du couple n’apprend pas grand-chose de plus au commissaire. Il se confirme juste que la victime était dépressive, et que la réaction de Léo peut s’expliquer par un état de sidération. Hubert Arneke, l’adjoint de Baron, interroge la plus proche voisine des Bréval. Laurence Ternier confirme son témoignage, défavorable à Léo, qu’elle considère comme l’assassin d’Adénaïs. La piste professionnelle mérite également d’être explorée. La victime était en arrêt-maladie depuis quelques semaines. Elle était considérée par ses collègues comme réservée, mais pas triste par nature. Toutefois, “un événement était advenu dans la vie d’Adénaïs Bréval, dix ou quinze jours avant sa mort, suffisamment grave pour la plonger dans un état dépressif.” Elle aurait confié à sa collègue Judith : “Les choses ne seront jamais plus comme avant”.

Le commissaire Baron rencontre Léo, afin que celui-ci lui répète sa version des faits. Léo dit qu’il ignorait qu’existait une liaison entre son épouse et Fabian Prentice. Les policiers ne tardent par à interroger ce dernier, chef d’entreprise. S’il admet cette relation, ce ne fut pour lui qu’une aventure d’un soir. Fabian Prentice est marié, sa femme est enceinte, il n’a jamais eu l’intention de remettre en cause sa situation, ni de revoir en privé Adénaïs. Le commissaire Baron peut envisager qu’une tierce personne, encore non identifiée, ait joué un rôle dans cette affaire. La suite de son enquête va le mener jusqu’à La Rochelle. Où il y aura une autre victime, en lien plus ou moins direct avec le cas d’Adénaïs…

(Extrait) “C’était ça qui intéressait le commissaire. Adénaïs qui avait la réputation de soigner ses tenues vestimentaires, ne portait pas un vêtement de nuit de flanelle épaisse, uniquement destiné à protéger du froid, mais de satin gris, agrémenté de dentelle et dont le col baillait largement sur la poitrine. On distinguait nettement, au travers du tissu, la marque d’aréoles brunes.

Baron reposa les clichés, songeur. À qui Adénaïs aurait-elle ouvert la porte dans cette tenue ? À qui se serait-elle montrée ainsi, vêtue d’un pyjama au travers duquel on devinait qu’elle était nue dessous ?”

Ce roman est le douzième titre de la série ayant pour héros le commissaire Baron, basé à Nantes. S’il arrive que certains crimes le mènent à Vannes (Morbihan), c’est bien dans la région nantaise (jusqu’à Ancenis) que se déroulent ici ses investigations. Baron n’est pas un "flic de choc", il pratique des enquêtes réfléchies, cherchant à comprendre chacun des protagonistes, ne soupçonnant tel ou tel que lorsque des éléments probants se font jour. L’intrigue est énigmatique et réserve quelques surprises. Comme il se doit dans la bonne tradition du genre, s’agissant d’un roman policier de bon aloi.

 

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CLAUDE LE NOCHER
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