|
|
ANDRE HELENA |
Week-end Chez Les TueursAux éditions LA FLAMME D OR |
694Lectures depuisLe lundi 3 Aout 2015
|
Une lecture de |
Collection Black Out. Parution 2è trimestre 1952. 192 pages. Pour amoureux de sensations fortes... Dubitatif devant le message reçu par pneumatique, Jean Jérôme se demande s'il est en face d'une farce ou si ce qui est écrit est bien réel. Un homme lui donne rendez-vous dans un bar dans le XIVe arrondissement parisien, signifiant qu'il s'agit de vie ou de mort. Il doit demander un certain Raphaël. Seulement un autre petit mot, écrit sur le même feuillet par un scripteur différent, affirme que le nommé Raphaël ne sera pas présent au rendez-vous fixé, pour cause de décès et que le destinataire de ce petit mot risque lui aussi quelques balles qui ne seraient pas perdues. Dominique, le garde du corps du détective, pense lui aussi à une blague, mais le mieux est d'aller sur place vérifier les assertions du second rédacteur. Toutefois Jean Jérôme doute de la rencontre, car ce pli a été envoyé trois jours auparavant mais il n'a pu en prendre connaissance que ce jour, ayant été en délicatesse avec des policiers. Il se rend donc au Buridan le bar du rendez-vous accompagné de Dominique et s'enquiert auprès du serveur, primo s'il connait monsieur Raphaël, secundo si quelqu'un aurait demandé Jean Jérôme. Cela provoque un certain remous parmi les clients et le patron assisté de gros bras se mêle à la conversation. S'installe un quiproquo, le cafetier pensant qu'il est en face du fameux Raphaël. Jean Jérôme et son acolyte sont conviés à se rendre chez le grand patron, un nommé Esposito, en traction avec une petite escorte. Mais en chemin, des individus, dont une femme blonde aux bottes rouges, se mettent en travers de la route, des coups de feu sont échangés. C'est le début pour Jean Jérôme et Dominique d'un week-end d'enfer, placés au milieu d'une guerre des gangs, et mal placés car leur vie ne tient parfois qu'à un fil.
Autant l'avouer tout de suite ce roman d'André Héléna ne figure pas dans les grands crus de l'auteur. Comme si André Héléna avait travaillé dans l'urgence, remettant son manuscrit sans le corriger. A croire qu'il avait écrit le scénario un peu brouillon d'une histoire qu'il se proposait de fignoler par la suite mais qu'il l'avait remis à l'éditeur précipitamment, poussé par des fins (faims ?) alimentaires. Une banale et classique histoire de guerre des gangs, dans laquelle est impliqué un détective qui ne comprend pas trop bien ce qu'il vient faire là-dedans, d'autant qu'il ne connait pas ce monsieur Raphaël. Mais l'épilogue lui permettra, ainsi qu'aux lecteurs, de mieux interpréter le processus avec un bon petit retournement de situation. La couverture est signée Jeff de Wulf et offre une vision habilement floutée de la femme dont on ne voit que le haut du corps et une jambe. |
Autres titres de |