En avril 1994 débutait au Rwanda un massacre qui allait faire plus de huit cent mille morts. Les cibles de cette tuerie appartenaient au peuple Tutsis…Voilà le point de départ de la dernière livraison de Gildas Girodeau, ce Catalan du nord, comme il aime à se définir. Un vieil homme et une jeune femme sont jetés à la mer du haut du thonier qui revient d’Afrique, la cale remplie de clandestins. Heureusement qu’une goélette passe par là… mais pour le vieil homme il est trop tard, la mort se saisit de lui et il s’éteint après avoir confie aux marins qui l’on repêché sa petite-fille, une photo et la promesse de retrouver un vieux mercenaire qu’il dit à même de s’occuper du tout.Et voilà Paul Feder, défenseur de l’amitié et héros récurrent de l’auteur, sur la piste de ce vieux mercenaire… pendant que la police se lance sur celle d’une filière de passeurs, découverte par hasard. Gildas Girodeau nous livre avec « Pas de répit pour les cafards » un petit polar où il mène en parallèle et sur un rythme soutenu deux intrigues qui au final n’en font plus qu’une, final qui ressemble tristement à la vie
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