Le nom est souvent cité comme référence mais l’œuvre pas aussi connue qu’elle devrait être, du moins je le pense, j’ai nommé Jean-Patrick Manchette. Un auteur auquel, je cite, “ Face à une telle consécration, on est en train de droit de se demander comment [un auteur qui n’avait pas publié depuis 1982] peut avoir une aussi grande influence sur des écrivains d'horizons très différents, et notamment ceux de la dernière génération qui pour la plupart ne l’ont jamais rencontré, puisqu’il n’apparaissait plus dans les festivals et ‘a repris sa célèbre chronique Notes noires dans Polar qu’en 1993, soit après neuf ans d’interruption ”. Jean-François Gérault qui s’intéresse principalement au polar des années 70 mais est également traducteur et auteur de nouvelles, s’est penché de façon rigoureuse sur le cas Manchette, le situant dans cette époque qui restera marquée comme l’ère du néo-polar dont Manchette fut le père, l’instigateur, le prophète. Et c’est bien cette “ révolution dans le polar ” qui compose le plat de résistance de cet ouvrage qui dissèque par ailleurs la bibliographie de Manchette. Et je pourrai dire que Manchette avait un fameux coup droit, qu’il y a eu un avant Manchette et un après Manchette dont certains auteurs sont restés sur le carreau. Et même si l’on n’est pas adepte de l’ancien néo-polar, préférant les bons vieux romans d’énigme en chambre close, l’on ne pourra rester indifférent devant le travail réalisé par Jean-François Gérault. réédition de Collection Référence N°16,
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