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GILBERT GALLERNE |
L’ombre De ClaudiaAux éditions ZARBOOKVisitez leur site |
2742Lectures depuisLe mercredi 3 Juin 2009
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Une lecture de |
Nathalie, impliquée malgré elle dans un scandale dans une clinique de Rouen, revient dans la petite ville de son enfance, à Vernon. Elle s’installe en tant que généraliste, reprenant le cabinet du docteur Baron, décédé lors d’une chute dans son escalier. Dans le même immeuble vit le docteur Mercadier, un psychiatre, collectionneur de poupées. Gisèle est l’une des premières personnes que retrouve Nathalie. Une plongée de douze ans en arrière, lorsqu’elles étaient adolescentes. Gisèle, la souris grise qui n’a pas changé. Toujours aussi humble, effacée. Elle travaille chez les uns et les autres, effectuant des heures de ménage, et vit toujours avec sa mère, une femme despotique. Béatrice habite elle aussi à Vernon et a réussi sa vie professionnelle. Elle a gommé sa trentaine de kilos superflus et aujourd’hui ses rondeurs frisent les mensurations idéales. Et comme les trois mousquetaires (qui n’étaient pas quatre comme tout le monde le sait puisque d’Artagnan n’était que garde du roi, aspirant mousquetaire) ce petit groupe d’adolescentes était complété avec Amélie qui a disparu sans laisser de traces depuis sept ou huit ans. Elles s’étaient imaginé un univers bien à elles avec pour référence une imaginaire Claudia, reflet d’elles-mêmes ou de ce qu’elles auraient souhaité être. Le retour au bercail de Nathalie semble gêner quelqu’un : une voix mystérieuse la menace la nuit, des appels téléphoniques de supposés patients la conduisent à l’autre bout de la ville pour rien, les pneus de son véhicule sont crevés. Une persécution qui atteint son apogée lorsqu’elle manque être écrasée par une voiture. Les évènements prennent de l’ampleur et ce qui aurait pu n’être à l’origine que des blagues idiotes transforment rapidement la vie de Nathalie en cauchemar. Claudia se manifeste partout, en tout lieu, en toute période du jour et de la nuit. Claudia, qui selon le docteur Mercadier pourrait être la manifestation d’une entité créée par un inconscient collectif, devenue réelle et exerçant une forme de vengeance à l’encontre de celles qui l’avait inventée. Un ectoplasme malfaisant. Une conjecture qui ne satisfait pas Nathalie, malgré les morts qui jalonnent son retour. Gilbert Gallerne joue insidieusement avec le lecteur en lui proposant des pistes qui s’effritent peu à peu, le guidant sur des chemins de traverse, usant d’une approche fantastique avec la rigueur d’un magicien confirmé. Il place un jeu de miroirs déformants qui s’alignent tout au long des chapitres (68 plus un prologue et un épilogue) afin de mieux jeter la perturbation dans un esprit rationnel tout en offrant un final d’une logique implacable. Et même si vous découvrez la solution avant la fin, ou croyez la découvrir, vous doutez de vous et continuez avec des palpitations tant l’atmosphère d’angoisse, de terreur presque, est entretenue et monte crescendo. Ouvrage à télécharger sur E-Book pour 8,97€ TVA comprise.
Bon anniversaire à Gilbert Gallerne né le 2 avril 1954 ! Nathalie, impliquée malgré elle dans un scandale dans une clinique de Rouen, revient dans la petite ville de son enfance, à Vernon. Elle s’installe en tant que généraliste, reprenant le cabinet du docteur Baron, décédé lors d’une chute dans son escalier. Dans le même immeuble vit le docteur Mercadier, un psychiatre, collectionneur de poupées. Gisèle est l’une des premières personnes que retrouve Nathalie. Une plongée de douze ans en arrière, lorsqu’elles étaient adolescentes. Gisèle, la souris grise qui n’a pas changé. Toujours aussi humble, effacée. Elle travaille chez les uns et les autres, effectuant des heures de ménage, et vit toujours avec sa mère, une femme despotique. Béatrice habite elle aussi à Vernon et a réussi sa vie professionnelle. Elle a gommé sa trentaine de kilos superflus et aujourd’hui ses rondeurs frisent les mensurations idéales. Et comme les trois mousquetaires (qui n’étaient pas quatre comme tout le monde le sait puisque d’Artagnan n’était que garde du roi, aspirant mousquetaire) ce petit groupe d’adolescentes était complété avec Amélie qui a disparu sans laisser de traces depuis sept ou huit ans. Elles s’étaient imaginé un univers bien à elle avec en point de crête une imaginaire Claudia, reflet d’elles-mêmes ou de ce qu’elles auraient souhaité être. Le retour au bercail de Nathalie semble gêner quelqu’un : une voix mystérieuse la menace la nuit, des appels téléphoniques de supposés patients la conduisent à l’autre bout de la ville pour rien, les pneus de son véhicule sont crevés. Une persécution qui atteint son apogée lorsqu’elle manque être écrasée par une voiture. Les évènements prennent de l’ampleur et ce qui aurait pu n’être à l’origine que des blagues idiotes transforment rapidement la vie de Nathalie en cauchemar. Claudia se manifeste partout, en tout lieu, en toute période du jour et de la nuit. Claudia, qui selon le docteur Mercadier pourrait être la manifestation d’une entité créée par un inconscient collectif, devenue réelle et exerçant une forme de vengeance à l’encontre de celles qui l’avait inventée. Un ectoplasme malfaisant. Une conjecture qui ne satisfait pas Nathalie, malgré les morts qui jalonnent son retour.
Gilbert Gallerne joue insidieusement avec le lecteur en lui proposant des pistes qui s’effritent peu à peu, le guidant sur des chemins de traverse, usant d’une approche fantastique avec la rigueur d’un magicien confirmé. Il place un jeu de miroirs déformants qui s’alignent tout au long des chapitres (68 plus un prologue et un épilogue) afin de mieux jeter la perturbation dans un esprit rationnel tout en offrant un final d’une logique implacable. Et même si vous découvrez la solution avant la fin, ou croyez la découvrir, vous doutez de vous et continuez avec des palpitations tant l’atmosphère d’angoisse, de terreur presque, est entretenue et monte crescendo. Ce roman avait bénéficié d'une parution inédite chez France-Loisirs. |
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