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ERIC GARCIA |
Les Associes (matchstick Men)Aux éditions LE LIVRE DE POCHE, 2003 |
1743Lectures depuisLe mercredi 16 Mars 2005
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Une lecture de |
Roy et Frank, des pros de l'arnaque, pratiquent toutes sortes d'escroqueries, pour un petit ou un plus gros profit. Frank, encore jeune, est très dépensier. Roy, l'aîné, se montre économe. Le cheval en céramique, qui lui sert de tirelire, est plein. Son compte en banque aux Bahamas s'élève à plusieurs millions. Le problème de Roy, ce sont ses troubles obsessionnels compulsifs. Il a besoin de médicaments. Frankie lui indique un psy, le docteur Klein. Ses discussions avec lui et ses nouvelles gélules font du bien à Roy. L'affaire de faux-faux tableaux proposée par Said, un contact de Frank, s'avère très fructueuse. Par l'intermédiaire du psy, Roy découvre qu'il a une fille de 14 ans, Angela. Leurs premières rencontres se passent bien. Elle revient régulièrement chez Roy. Pas dupe, elle a deviné que son père est un arnaqueur. Frank n'aime guère Angela. Roy et son associé s'entendent moins bien. Roy initie sa fille à quelques coups simples, qui amusent beaucoup Angela. Lorsqu'elle se fait pincer par les flics, Frank et Roy se battent à cause de l'adolescente. Roy est furieux d'apprendre que ses médicaments sont bidons. Le docteur Klein lui fait réaliser qu'il souffre d'un manque affectif. La solution, c'est Angela. Roy est prêt à quitter le métier pour obtenir la garde alternée de sa fille. Il doit prouver son honnêteté. Frank, avec lequel il s'est réconcilié, admet sa décision. Ayant besoin d'argent pour la suite, Frank lui demande d'organiser un dernier coup. Angela, Said, Frank et Roy sont réunis pour cette arnaque sans risque. Mais l'affaire tourne mal. Roy est hospitalisé. Angela est inculpée du meurtre d'un flic. Roy fait le nécessaire pour aider sa fille. Il fuit la clinique. Son retour en ville lui vaut quelques surprises. Il n'est pas étonnant que ce livre ait été adapté au cinéma – film de Ridley Scott, avec Nicolas Cage. Ce produit 100 % américain est formaté pour cela, l'auteur semblant avoir une formation de scénariste. Les dialogues utilisent le langage populaire basique, convenant parfaitement à ces héros débrouillards sans scrupules. C'est bien ficelé, solide, peu novateur. Le suspense final est réussi, puisqu'on peut soupçonner le dénouement. Ce roman distrayant est sympathique, pas éblouissant. ("Matchstick men" 2002, traduction : Pascal Loubet) |