Vingt-deux heures cinquante-quatre : Alors qu’il est en planque, le commandant Gabriel Marcans reçoit un appel téléphonique. Au bout du fil un dénommé Talion l’informe que durant l’heure qui va suivre il assassinera plusieurs personnes. Et il précise le nom de sa première victime et le lieu du crime. A l’endroit indiqué, le commandant Gabriel Marcans découvre le corps sans vie d’un homme… Six minutes plus tard : Quentin Dépétrais reçoit un appel téléphonique. Au bout du fil le dénommé Talion l’avise qu’il a kidnappé sa fiancée. S’il veut la récupérer, il doit se conformer, durant l’heure qui suit, aux instructions qu’il va recevoir. Une heure : La plus courte pour l’un ; la plus longue pour l’autre. Grégory Goudon signe un roman à la facture original de par sa durée qui correspond à une sorte de temps fictif réel. Course contre le temps qui s’écoule inexorablement où le cynisme et le sordide se conjuguent avec le doigté d’un conteur qui sait se jouer du lecteur en piquant sa curiosité.
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