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ALAIN GANDY |
Un Suicide Sans PréméditationAux éditions PRESSES DE LA CITEVisitez leur site |
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Une lecture de |
Collection Terre de France, production Janine Balland
Le docteur François Bousquet, après des études à Paris et s’être marié, revient à Villefranche-de-Rouergue, reprenant le cabinet paternel. Sa femme veut tout régenter, et le force à renvoyer la jeune secrétaire qui officiait déjà du temps de Bousquet père. Seulement, entre Suzanne Esquenoux et François Bousquet se sont établies des relations plus qu’amicales. La vieille fille élevées chez les sœurs a trouvé le complément charnel qui lui manquait, lui le supplément affectif que sa femme lui refusait. Un soir, rendant visite à sa maîtresse exilée dans un petit village, il la découvre pendue. Affolé il demande conseil à Joseph Combes, gendarme à la retraite qui pour occuper son temps libre a créé son officine de détective privé. Combes se rend sur place en compagnie du toubib pour constater que le corps a été décroché. En fouinant, Combes trouve des lettres anonymes accusant le docteur d’entretenir des relations coupables avec la femme d’un agent immobilier. Or le suicide n’est guère probant, quelques indices laissent supposer une mise en scène. Combes subtilise les lettres et ensuite doit marcher sur des œufs car le chef Casterrat, un jeune gendarme guindé, est prêt à imputer le meurtre à Bousquet. Heureusement Combes se voit confier officiellement l’enquête par le juge Massac, un vieil ami. Comme les enfants sont en congés chez leur grand-mère, Combes et sa femme Claire, toujours de bon conseil, mettent les pieds dans le plat. Combes, perquisitionnant une nouvelle fois chez Suzanne est agressé par deux hommes et blessé. L’un de ses deux assaillants, qui n’est autre que le cousin despote de Suzanne, est retrouve mort. Alain Gandy, sobrement mais avec efficacité nous emmène à la découverte de Villefranche-de-Rouergue et de ses environs, analysant sans complaisance une bourgeoisie provinciale qui n’est pas exempte de fourberie. Mais il n’épargne pas non plus ceux qui sous couvert d’aider les enquêteurs sont toujours à l’affût des commérages. Un roman qui se lit avec plaisir et l’on ne pourra s’empêcher de penser à Exbrayat et ses romans provinciaux et régionalistes.
Collection Terre de France, production Janine Balland. Editions Presses de la Cité. Parution le 20 janvier 2005. 288 pages. ISBN : 978-2258064522 Nous les amoureuxOn voudrait nous séparer… Le docteur François Bousquet, après des études à Paris et s’être marié, revient à Villefranche-de-Rouergue, reprenant le cabinet paternel. Sa femme veut tout régenter, et le force à renvoyer la secrétaire qui officiait déjà du temps de Bousquet père. Seulement, entre Suzanne Esquenoux et François Bousquet se sont établies des relations plus qu’amicales. La jeune fille prolongée élevée chez les sœurs a trouvé le complément charnel qui lui manquait, lui le supplément affectif que sa femme lui refusait. Un soir, rendant visite à sa maîtresse exilée dans un petit village, il la découvre pendue. Affolé il demande conseil à Joseph Combes, gendarme à la retraite qui, pour occuper son temps libre, a créé son officine de détective privé. Combes se rend sur place en compagnie du toubib pour constater que le corps a été décroché. En fouinant, Combes trouve des lettres anonymes accusant le docteur d’entretenir des relations coupables avec la femme d’un agent immobilier. Or le suicide n’est guère probant, quelques indices laissent supposer une mise en scène. Combes subtilise les lettres et ensuite doit marcher sur des œufs car le chef Casterrat, un jeune gendarme guindé, est prêt à imputer le meurtre à Bousquet. Heureusement Combes se voit confier officiellement l’enquête par le juge Massac, un vieil ami. Comme les enfants sont en congés chez leur grand-mère, Combes et sa femme Claire, toujours de bon conseil, mettent les pieds dans le plat. Combes, perquisitionnant une nouvelle fois chez Suzanne, est agressé par deux hommes et blessé. L’un de ses deux assaillants, qui n’est autre que le cousin despote de Suzanne, est retrouvé mort.
Alain Gandy, sobrement mais avec efficacité nous emmène à la découverte de Villefranche-de-Rouergue et de ses environs, analysant sans complaisance une bourgeoisie provinciale qui n’est pas exempte de fourberie. Mais il n’épargne pas non plus ceux qui, sous couvert d’aider les enquêteurs, sont toujours à l’affût des commérages. Un roman sociologique qui se lit avec plaisir et l’on ne pourra s’empêcher de penser à Exbrayat et ses romans provinciaux et régionalistes.
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