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C.L. GRACE |
La Rose De RabyAux éditions 10/18Visitez leur site |
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Une lecture de |
Saintly murders - Traduction de Founi Guiramand. Collection Grands Détectives N°3406. Parution 18 avril 2002. 352 . pages. 7,50€. Comme Roger ? Roger Raby... Petit retour dans le temps, celui qui fit rêver de nombreuses générations grâce aux interventions des historiens qui s’imprégnaient de l’Histoire, avec un grand H, pour en construire avec de petites. Bon, je ne vous énumérerai pas tous ceux qui nous ont permis de voyager à bon compte dans un passé plus ou moins proche, mais grâce (jeu de mot !) à certains auteurs actuels nous pouvons retrouver une atmosphère plus ou moins juvénile dans un encadrement littéraire strict. Pour en revenir à nos moutons comme disait Jeanne D’Arc, Kathryn Swinbrooke, l’apothicaire de C.L. Grace, revient dans de nouvelles aventures, dans sa bonne vieille ville de Cantorbéry, cette cité qui fut « encontée » (cherchez pas, c’est nouveau !) par Chaucer. Roger Atworth, le confesseur de la mère du roi Edouard IV, duc d’York qui vient de chiper, au bout d’une guerre des Roses pleine d’épines, le trône à la maison de Lancastre, est décédé dans de mystérieuses conditions. Ce n’est pas tout car un émissaire, genre espion de la guerre froide, décède lui aussi, dans une chambre où nul n’aurait pu s’infiltrer. Rude tâche pour Kathryn qui doit soutenir une réputation de détective amateur, mais également démontrer, ou non, que les agissements d’un certain roi surnommé “ l’Universelle Araigne ” est peut-être pour quelque chose dans ces meurtres, l’instigateur pour le moins.
Intéressant, ne serait-ce que pour la description de l’époque, des mœurs, des personnages, des évènements qui pour une bonne part font partie de notre patrimoine historique. Et pour les amateurs, des mystères dont un chambre close. Bon d’accord, un peu simpliste, pas du tout tiré par les cheveux comme aimait à le faire Dickson Carr, mais justement plus réaliste. A signaler que l’auteur signe également sous les pseudos de Paul Harding ou encore Paul C. Doherty.
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