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GILBERT GALLERNE |
La Mort Au SoleilAux éditions OBJECTIF NOIR |
1548Lectures depuisLe dimanche 19 Octobre 2014
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Une lecture de |
Première édition Flammarion, Mai 2000. Parution 28 septembre 2014. 324 pages. 19,99€. Existe en version Kindle pour, 4,97€. Pas pire que vivre dans l'ombre ? Entre Jacques, la quarantaine burinée par le soleil du désert et Sonia, vingt cinq printemps et journaliste, c’est la passion réfléchie. Ils s’aiment, se voient à l’occasion de leurs déplacements, mais il n’est pas question pour eux de parler mariage. Alliant travail et plaisir, ils se sont installés pour un mois à Saint-Tropez. Les vacances pour Jacques, les interviews de célébrités pour Sonia. Au cours d’une des nombreuses fêtes qu’ils écument, Sonia retrouve Hélène et Paul, des jumeaux qu’elle a connu au lycée. Entre Jacques et Hélène, c’est le coup de foudre malgré la cocaïnomanie de la jeune femme et sa réticence à envisager toute relation durable. Elle est persuadée attirer le malheur sur ceux qu’elle aime. Ses deux précédents fiancés sont décédés accidentellement ainsi que son premier petit ami. Jacques va bientôt l’apprendre à ses dépens mais il ne veut croire à la fatalité. D’autant qu’il a maille à partir avec un caïd de la région dont il a perturbé un spectacle de combat extrême au cours duquel les paris échangés entre les mondains en vacances sont plus conséquents et qui provoque un frisson plus excitant que les soirées au casino. Les incidents se multiplient et une mystérieuse dame blanche sème la mort dans la capitale du plaisir et de la fête. Après avoir œuvré longtemps dans le domaine du fantastique et de la science fiction, Gilbert Gallerne, alias Gilles Bergal, se tourne vers le thriller en utilisant un thème maintes fois éprouvé mais le lecteur se pique malgré lui au jeu. L’amour, la mort, la jalousie, la passion sont au rendez-vous de ce roman dont la signature aurait pu être celle d’un écrivain américain. Mais également on retrouve un peu la rigueur et l’atmosphère des romans écrits par Jean-Pierre Ferrière ou Maurice Périsset. Le classicisme ne meurt jamais et revient parfois en force au moment ou l’on ne s’y attend plus, un peu comme l’engouement pour les histoires de chambre close. |
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