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LISA GARDNER

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Le vendredi 26 Aout 2011

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Lisa GARDNER




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Fille d’un policier émérite, Kimberly Quincy est agent du FBI à Atlanta. Mariée à Mac, enquêteur du GBI (Georgia Bureau of Investigation) adorant autant qu’elle son métier, Kimberly est actuellement enceinte. Ce qui ne l’empêche pas de rester active, participant par exemple à une opération après un accident d’avion dans la région. Malgré la surcharge de boulot, elle accepte de s’intéresser à un cas soumis par l’agent Sal Martignetti, du GBI. À Sandy Springs, une ville des environs en plein essor, on a arrêté une prostituée blanche qui prétend s’appeler Delilah Rose. Elle s’inquiète de la disparition d’une nommée Ginny Jones, accusant un M.Dinechara. Ce nom est un pseudo, l’anagramme d’arachnide, car ce type pervers aime jouer avec les prostituées et les araignées. Les prostituées de passage sont légion ici, quittant le coin sans que ce soit forcément suspect. Delilah offre trop peu d’indices sérieux pour retrouver un éventuel kinappeur.

Néanmoins, Sal Martignetti recense une série de putes disparues ces derniers temps. En deux fois, on a adressé au GBI six pièces d’identité appartenant à des prostituées perdues de vue. Sachant déjà que l’affaire n’entraînera pas une enquête officielle, Kimberly avoue à Sal : “L’histoire que m’a servie Delilah Rose tient plus du texte à trous que de l’ordre de mission. Elle s’est montrée vague sur tous les points, y compris son propre nom.” Kimberly reçoit un énigmatique appel téléphonique. Dans cet enregistrement, une femme est maltraitée avec violence. Sans l’accord de son supérieur, Kimberly suit une piste. La chevalière de la disparue Ginny Jones appartenait à Tommy Mark Evans, brillant étudiant au lycée d’Alpharetta. Jeune homme d’un milieu aisé, celui-ci est récemment décédé, de deux balles dans le front. On imagine mal ses liens avec Ginny.

Cherchant les meilleures hypothèses, Sal et Kimberly réalisent bientôt que la voix de femme maltraitée au téléphone était celle de la mère de Ginny, première disparue de l’affaire. Selon le décompte de Sal, il y aurait dix victimes. Kimberly reçoit un nouvel appel la mettant en garde. Mac insiste pour qu’elle ne se prenne aucun risque, d’autant qu’elle est enceinte. Un second interrogatoire de Delilah Rose n’aide guère Kimberly. Mais, avec Sal, une filature leur permet de connaître finalement l’identité réelle de la prostituée. Elle a négocié avec le pervers aux araignées afin de rester en vie. Puisqu’elle le voit ponctuellement, en faire une informatrice est tentant, mais elle est peu fiable. Dans l’ombre, l’inconnu continue à soigner ses araignées tout en jouant avec le destin de ses victimes. Il y a aussi Rita, une dame très âgée, qui vit au milieu de fantômes. Elle a recueilli le petit Scott, tout en ayant une étrange relation avec ce gamin…

Lisa Gardner est véritablement la reine des ambiances machiavéliques. On peut croire qu’il s’agit, selon les codes habituels, d’une enquête experte du FBI face à un serial killer symbole du Mal. Les parenthèses où intervient un garçon “otage” du cruel Burgerman sèment le doute par rapport à ce schéma. Quant aux scènes froides entre la vieille Rita et Scott, on suppose leur cohérence sans comprendre si vite. On nous explique la coopération entre une policière du FBI et un agent du GBI, mais on subodore une explication complémentaire. On sent également l’implication secrète de la prostituée Delilah Rose, ainsi que la permanence du danger autour de l’héroïne, Kimberly. Fatalement, c’est une cible potentielle du pervers (qui soigne si bien sa mygale préférée, Henrietta). Intrigue solide, certes. Mais c’est grâce à ce climat, subtil autant que glauque, minutieusement élaboré, que Lisa Gardner ensorcelle ses lecteurs. Un passionnant suspense !

Retrouvez
CLAUDE LE NOCHER
sur
action-suspense.over-blog.com


Une autre lecture du

Derniers Adieux

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

 (Say Goodbye – 2008). Traduit de l’américain par Cécile Deniard.

Agent spécial du FBI, affectée au service de police judiciaire et nommée à la tête d’une équipe chargée des relevés d’indices, Kimberly Quincy est jeune, belle, intelligente (qualificatifs à décliner dans l’ordre que vous désirez) est sur les rails d’une carrière prometteuse. Fille d’un célèbre ancien profileur, elle est mariée avec Mac, lui aussi agent du FBI spécialisé dans les affaires de drogue. De plus elle est enceinte de quelques mois, ce qui l’empêche d’accéder aux exercices de tir, ce qui en soi ne la prive guère. Mais elle aime son travail et comme Mac se trouve dans les mêmes dispositions, ils ne se retrouvent pas souvent au lit afin de parler de l’avenir, sauf de leur travail, des enquêtes en cours et d’une éventuelle promotion proposée à Mac. A Savanah, à l’autre bout de la Géorgie. Mais j’anticipe.

Une jeune femme, une prostituée de Sandy Springs arrêtée en possession de drogue, désire absolument lui parler. Sal, un agent du GBI (Georgia Bureau of Investigations, une branche du FBI qui n’opère que dans l’état de Georgie), prévient Kimberly en pleine nuit alors qu’elle vient de participer à une opération de ratissage à la suite d’un crash d’avion, et qu’elle doit se lever de bonne heure le lendemain. Malgré les réticences de Mac, elle accepte. La prostituée prétend se nommer Delilah Rose et être une informatrice officielle de Kimberly. Ce qui est faux bien sûr. Mais surtout elle veut que s’enclenche une procédure de recherche à l’encontre d’une dénommée Ginny Jones, prostituée comme elle et qui a disparu. De plus elle affirme qu’un certain Dinechara, anagramme de Arachnide, veut lui faire passer le goût de vivre. Détail troublant Delilah porte deux tatouages d’araignée, une toile sur le ventre et une adorable bestiole qui grimpe jusqu’à sa nuque.

Renseignements pris, effectivement des hétaïres ont disparu, sans laisser de traces. Selon les supérieurs de Kimberly elles peuvent très bien s’être déplacées dans d’autres états contigus et rien n’incite à ouvrir des démarches de recherche. Kimberly s’obstine, d’autant que Sal retrouve par deux fois, coincées sous ses essuie-glaces, des enveloppes contenant des permis de conduire appartenant justement à des filles de joie dont la disparition a été signalée. Mais cette enquête, que Kimberly prend à cœur pour plusieurs raisons, possède un fort goût prononcé de manigances, de manipulations. Kimberly a perdu sa mère et sa sœur à cause d’un serial killer, et elle-même en a arrêté un autre quelques mois auparavant, d’où la vindicte à son encontre de la part du dénommé Dinechara.

Du moins c’est ce qu’elle ressent lors des déclarations de Delilah. Mais la jeune femme, si elle délivre ses informations au compte-gouttes, par exemple Dinechara roulerait à bord d’un 4X4 noir et porterait en permanence, comme greffée sur son crane, une casquette de base-ball de couleur rouge, mélangerait habilement vérités et mensonges. Et si Delilah n’était autre que Ginny Jones, la prétendue disparue ? Et si elle roulait consciemment ou inconsciemment Kimberly dans la farine ?

Malgré les réticences de ses supérieurs et de Mac, Kimberly persévère dans sa quête aidée par Sal et quelques autres membres du FBI répartis dans divers services. Pendant ce temps Rita, une nonagénaire qui vit dans une vieille maison bourgeoise avec ses souvenirs plus ou moins prégnants, comme le fantôme de son frère Joseph et ses activités de famille d’accueil quelques décennies auparavant, s’entiche d’un gamin affamé qui lui rend visite de temps à autre et tente de l’apprivoiser.

Ce roman qui démarre comme une banale enquête de personnes disparues, prend au fur et à mesure de sa progression une dimension sociale et étouffante qui ne laisse pas insensible. L’accent est mis sur la pugnacité de quelques éléments représentatifs de la police en général, malgré les avis négatifs de la hiérarchie. Et lorsque s’invitent dans le récit le père de Kimberly, ancien profileur je le rappelle et sa belle-mère elle-même ancien membre de la police, l’intrigue prend une dimension supplémentaire car à l’affectif, souvenons-nous que Kimberly est enceinte, se greffe l’expérience de personnes qui ont eu à régler des problèmes sinon similaires du moins comparables dans leur complexité.

Je ne voudrais pas insinuer que les relations entre les araignées, qu’elles soient mygales, araignées violonistes ou autres et plus particulièrement Henrietta sa préférée, sont les scènes les plus intéressantes du roman, mais celles qui mettent en scène l’homme et ses arachnides s’avèrent fortes. Je ne voudrais pas dire émouvantes mais la description de leurs relations, de l’amour, de la passion qui transporte le monstre, la scène qui notamment le voit essayer sa préférée à réussir sa mur, sont assez attendrissantes même si on est arachnophobe. Le personnage de Rita aussi avec ses souvenirs, ses relations avec l’épicier du village, sa gentillesse bougonne envers Scott transmettent des images humanitaires intéressantes, mais ce ne sont pas les seules qui émergent du livre.

Un roman qui mériterait de concourir au Prix littéraire 30 Millions d’amis et éventuellement de le remporter. Quant à Lisa Gardner, elle parvient à emprisonner le lecteur dans sa toile soigneusement tissée.

Retrouvez
PAUL MAUGENDRE
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leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/


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Derniers Adieux

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE
Traduit de l’américain par Cécile Deniard.

Agent spécial du FBI, affectée au service de police judiciaire et nommée à la tête d’une équipe chargée des relevés d’indices, Kimberly Quincy est jeune, belle, intelligente (qualificatifs à décliner dans l’ordre que vous désirez) est sur les rails d’une carrière prometteuse. Fille d’un célèbre ancien profileur, elle est mariée avec Mac, lui aussi agent du FBI spécialisé dans les affaires de drogue. De plus elle est enceinte de quelques mois, ce qui l’empêche d’accéder aux exercices de tir, ce qui en soi ne la prive guère. Mais elle aime son travail et comme Mac se trouve dans les mêmes dispositions, ils ne se retrouvent pas souvent au lit afin de parler de l’avenir, sauf de leur travail, des enquêtes en cours et d’une éventuelle promotion proposée à Mac. A Savanah, à l’autre bout de la Géorgie. Mais j’anticipe.

Une jeune femme, une prostituée de Sandy Springs arrêtée en possession de drogue, désire absolument lui parler. Sal, un agent du GBI (Georgia Bureau of Investigations, une branche du FBI qui n’opère que dans l’état de Georgie), prévient Kimberly en pleine nuit alors qu’elle vient de participer à une opération de ratissage à la suite d’un crash d’avion, et qu’elle doit se lever de bonne heure le lendemain. Malgré les réticences de Mac, elle accepte. La prostituée prétend se nommer Delilah Rose et être une informatrice officielle de Kimberly. Ce qui est faux bien sûr. Mais surtout elle veut que s’enclenche une procédure de recherche à l’encontre d’une dénommée Ginny Jones, prostituée comme elle et qui a disparu. De plus elle affirme qu’un certain Dinechara, anagramme de Arachnide, veut lui faire passer le goût de vivre. Détail troublant Delilah porte deux tatouages d’araignée, une toile sur le ventre et une adorable bestiole qui grimpe jusqu’à sa nuque.

Renseignements pris, effectivement des hétaïres ont disparu, sans laisser de traces. Selon les supérieurs de Kimberly elles peuvent très bien s’être déplacées dans d’autres états contigus et rien n’incite à ouvrir des démarches de recherche. Kimberly s’obstine, d’autant que Sal retrouve par deux fois, coincées sous ses essuie-glaces, des enveloppes contenant des permis de conduire appartenant justement à des filles de joie dont la disparition a été signalée. Mais cette enquête, que Kimberly prend à cœur pour plusieurs raisons, possède un fort goût prononcé de manigances, de manipulations. Kimberly a perdu sa mère et sa sœur à cause d’un serial killer, et elle-même en a arrêté un autre quelques mois auparavant, d’où la vindicte à son encontre de la part du dénommé Dinechara.

Du moins c’est ce qu’elle ressent lors des déclarations de Delilah. Mais la jeune femme, si elle délivre ses informations au compte-gouttes, par exemple Dinechara roulerait à bord d’un 4X4 noir et porterait en permanence, comme greffée sur son crane, une casquette de base-ball de couleur rouge, mélangerait habilement vérités et mensonges. Et si Delilah n’était autre que Ginny Jones, la prétendue disparue ? Et si elle roulait consciemment ou inconsciemment Kimberly dans la farine ?

Malgré les réticences de ses supérieurs et de Mac, Kimberly persévère dans sa quête aidée par Sal et quelques autres membres du FBI répartis dans divers services. Pendant ce temps Rita, une nonagénaire qui vit dans une vieille maison bourgeoise avec ses souvenirs plus ou moins prégnants, comme le fantôme de son frère Joseph et ses activités de famille d’accueil quelques décennies auparavant, s’entiche d’un gamin affamé qui lui rend visite de temps à autre et tente de l’apprivoiser.

Ce roman qui démarre comme une banale enquête de personnes disparues, prend au fur et à mesure de sa progression une dimension sociale et étouffante qui ne laisse pas insensible. L’accent est mis sur la pugnacité de quelques éléments représentatifs de la police en général, malgré les avis négatifs de la hiérarchie. Et lorsque s’invitent dans le récit le père de Kimberly, ancien profileur je le rappelle et sa belle-mère elle-même ancien membre de la police, l’intrigue prend une dimension supplémentaire car à l’affectif, souvenons-nous que Kimberly est enceinte, se greffe l’expérience de personnes qui ont eu à régler des problèmes sinon similaires du moins comparables dans leur complexité.

Je ne voudrais pas insinuer que les relations entre les araignées, qu’elles soient mygales, araignées violonistes ou autres et plus particulièrement Henrietta sa préférée, sont les scènes les plus intéressantes du roman, mais celles qui mettent en scène l’homme et ses arachnides s’avèrent fortes. Je ne voudrais pas dire émouvantes mais la description de leurs relations, de l’amour, de la passion qui transporte le monstre, la scène qui notamment le voit essayer sa préférée à réussir sa mur, sont assez attendrissantes même si on est arachnophobe. Le personnage de Rita aussi avec ses souvenirs, ses relations avec l’épicier du village, sa gentillesse bougonne envers Scott transmettent des images humanitaires intéressantes, mais ce ne sont pas les seules qui émergent du livre.

Un roman qui mériterait de concourir au Prix littéraire 30 Millions d’amis et éventuellement de le remporter. Quant à Lisa Gardner, elle parvient à emprisonner le lecteur dans sa toile soigneusement tissée.

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