Les vrais durs meurent aussi de Maurice GOUIRAN


Les Vrais Durs Meurent Aussi GOUIRAN48

MAURICE GOUIRAN

Les Vrais Durs Meurent Aussi


Aux éditions JIGAL


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Le mercredi 6 Novembre 2008

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Maurice GOUIRAN






Une lecture de
L A

L A  

Quatre légionnaires à la retraite meurent égorgés dans les environs de Marseille et voilà qu’au Beau Bar Biscottin s’inquiète de la disparition du Polack, ancien de la légion.
A-t-il des motifs de s’inquiéter ? Avant de disparaître celui-ci lui avait confié une boîte à chaussures pleine de vieux papiers en lui précisant qu’il se sentait en danger…
Mais très vite la police arrête le meurtrier… une histoire de vengeance dont les raisons sont à chercher du côté de la guerre d’Algérie.
Oui mais alors, qui a tué le Polack puisque le meurtrier est en prison? Et que viennent faire deux Viets dans cette affaire?
Clo aurait préféré se consacrer entièrement à sa belle parisienne, mais le sort en a décidé autrement et le voilà qui tente de démêler l’imbroglio colonial. 

Comme à son habitude Maurice Gouiran nous offre avec « Les vrais durs meurent aussi » un polar noir au ton vif qui nous entraîne tour à tour au Vietnam, en Algérie, en Autriche… et en France. Mais s’agit-il bien de cela? Et si tout ceci n’était que prétexte pour ressusciter des moments volontairement occultés de notre Histoire récente. Et si l’enquête que conduit son héros récurrent n’était pas celle que l’on croit? Et si Clo était en fait, et depuis toujours, un détective de l’Histoire, de la misère et de l’injustice? Un être dont « l’esprit reste hanté par les vieux fantômes noirs dont personne ne parle jamais »
Des Arméniens aux camps de la mort, de la guerre civile grecque aux guerres coloniales, il ne s’intéresse qu’aux victimes, nous les présente ne serait-ce que pour leur rendre leur dignité.
Avec lui, les oubliés, les dissimulés par l’Histoire, accèdent enfin à la lumière du souvenir. Et plus personne ne pourra ignorer le sort des Vietnamiens et Vietnamiennes venus après la défaite et parqués à Sainte-Livrade, dans un coin de la France profonde, à l’abri des regards, de la honte, de la culpabilité.



Une autre lecture du

Les Vrais Durs Meurent Aussi

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

En cette fin de juillet caniculaire, c’est l’hécatombe chez les légionnaires. Quatre décès sont enregistrés chez les képis blancs en retraite, mais le soleil n’y est pour rien. Ils ont été retrouvés avec le sourire kabyle et les choses de la vie dans la bouche. Biscottin, l’ami de Clovis l’ancien grand reporter, est inquiet. Son voisin, Le Polack, a disparu après lui avoir remis une reproduction de la Madone à l’enfant de Botticelli, ainsi qu’une boîte à chaussures emplie de documents. Rapidement le tueur de légionnaires est mis sous les verrous. Il s’agit d’un Algérien, Mourad Boualem, qui aurait agi par vengeance. La police est discrète sur ses motivations mais Clovis apprend que sa mère aurait été violée dans les années cinquante par des soldats. Parmi les documents du Polack, des lettres. Celles qu’il a reçu durant des années de Lé, sa femme, lui donnant des nouvelles de leur fils Marcel, appelé aussi Trunq, et d’autres missives qu’il a rédigées mais jamais envoyées. Clovis est tout content de retrouver Alexandra qui rentre au bercail. Elle exerce un métier qui touche à la finance à Paris et couche avec un avocat, mais pour l’heure elle revient, ce qui n’empêche pas Clovis entre deux galipettes de s’intéresser à cette affaire. Le Polack le contacte. Il pensait que le tueur étant arrêté, il pourrait réapparaître mais les ennuis continuent. Sa maison a été visitée et deux trois trucs le turlupinent. Rendez-vous est pris le soir près d’un yacht sur les quais. Clovis s’y rend mais il est assommé et il se réveille à l’hôpital. Le bateau a été incendié et une victime a été découverte. Probablement Le Polack, mais Clovis garde l’info pour lui. Même s’il a un contact à l’Evêché il ne désire pas galvauder ses informations. Il décide donc d’aller fouiner du côté de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne. Un camp dans lequel ont été parqués plus de mille ressortissants Vietnamiens, après Diên Biên Phu. Lé est décédée l’année précédente, mais Marcel y réside toujours. Hans, l’ami du Pollack a été assassiné, et Tham, sa veuve, ne sait pas grand chose. Ses deux garçons, Ai Quôc et Quy, bricolent du côté de Toulouse. Roger, natif du Tonkin, leur explique l’origine du camp et comment ont été, et le sont toujours, traités les ressortissants Vietnamiens qui vivent dans ce village, méprisés par la population locale. Il a été compagnon d’armes du Polack, alias Wilhelm, et de Hans. Il avait assisté en 1955 à une algarade entre deux légionnaires qui voulaient faire avouer où Wilhelm avait caché quelque chose. Quoi, il ne sait pas mais il sait que Klaus, le sergent-chef qui avait défendu l’agressé vit au village de Puyloubier, dans une maison de retraite allouée aux légionnaires. Quant à Trunq il montre un chagrin et une affection à retardement envers son père, qu’il n’avait jamais revu depuis sa naissance, soit plus de cinquante ans auparavant. De retour à Marseille, aidé d’Alexandra, Clovis dépiaute plus en profondeur la boîte qui contient outre les lettres des photos, des documents, une brochure sur l’Autriche, et autres babioles.

 Si le fil conducteur réside en la résurgence du mythe d’un trésor de guerre nazi, enfoui quelque part en Autriche ou autre pays accueillant, le propos principal de Maurice Gouiran tourne autour d’un fait méconnu car honteux. L’état a longtemps mis sous silence le camp, le ghetto pourrait-on dire, des déracinés Vietnamiens, des Indochinois à l’époque, des femmes qui mariées avec des militaires, ont été parquées avec leur famille, père mère et enfants. Les oubliés, les délaissés de ce conflit qui était entamé la seconde guerre mondiale à peine terminée et qui sera suivi par la guerre d’Algérie. Ce sont également les tortures, pratiquées par les belligérants des deux côtés, qui sont dénoncées. L’auteur refuse, par l’intermédiaire de ses personnages, d’accepter le principe du œil pour œil, dent pour dent. Et ne se voile pas la face comme le désireraient certains historiens, ou pseudo historiens, qui rejettent toutes les fautes sur un seul camp. Un roman qui au delà de l’histoire donne à réfléchir.
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