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BRUNO GENESTE |
Le Cercle Des Pierres NoiresAux éditions LES CHEMINS BLEUSVisitez leur site |
2258Lectures depuisLe mardi 19 Mars 2008
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Une lecture de |
Loïc Le Bars est détective privé en Pays Bigouden. L’éditeur parisien Éric Vigne a disparu dans la région depuis quelques jours. Le policier dépressif Matébio n’aboutissant à rien, la fille de Vigne charge le détective de retrouver son père. Il interroge les Lescoët, couple d’amis de l’éditeur. Libraires à Noirmoutier, ils furent naguère les associés d'Éric Vigne. Ils se montrent très discrets sur le Cercle des Pierres Noires, dont ils sont membres comme le disparu, disant ne pas connaître Bran Villard, le président. Louis Le Scornnec, trésorier du Cercle, a fait de la prison pour un meurtre dont il ne se souvient pas. Il n’est pas plus bavard que les Lescoët. Peu après, on le retrouve, suicidé. Sans doute est-ce un meurtre. Depuis le début de l’enquête, une Lada blanche semble pister le détective. Celui-ci espère des renseignements, grâce a journaliste Le Grand. Bien qu’il ait des réactions étonnantes, le reporter lui offre une piste qui corrobore ses propres infos. Un certain Jean Le Dû créa un laboratoire étudiant l’hypnose chamanique, avant d’être accusé de malversations. L’ombre d’un mafieux américain plane sur cette affaire-là. La femme assassinée par Louis Le Scornnec était employée de ce labo. Éric Vigne allait créer une collection dirigée par Bran Villard, sur l’ethnographie, abordant le chamanisme. Le pendentif découvert par Le Bars, amulette qui représente une Vierge Noire, constitue un indice. Un médecin légiste, meilleur ami de Le Bars, est enlevé. Puis c’est le couple Lescoët qui disparaît. Le comportement du journaliste Le Grand est de plus en plus bizarre... Le Pays Bigouden, terre de sombres mystères ! Au volant de sa vieille Mercedes, le détective-amateur-de-blues-qui-picole-un-peu-trop traque la vérité. Entre autres, il s’aperçoit que chamanisme et celtisme ont des points communs, hommes-médecine et sorciers bretons utilisant des méthodes comparables. Quant au coupable punissant les traîtres, les preuves contre lui abondent. Reste à retrouver son antre. On ne va sans doute pas s’extasier, mais ce sympathique petit polar un brin brouillon est distrayant.
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