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SOPHIE FONTANEL |
Nouba Chez Les PsysAux éditions NIL EDITIONSVisitez leur site |
2274Lectures depuisLe jeudi 15 Aout 2008
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Une lecture de |
Ancien copain de lycée de Miss Reporter, Jean-Gilles est devenu psy. Comme il a un problème, c’est à elle qu’il pense en premier pour l’aider, bien sûr. Rejoindre un colloque de psys à Deauville, c’est un bon prétexte pour s’éloigner d’Ulrich. Son petit ami branché est un brin collant. La mission de Miss Reporter, ce sera de voler le discours de Sandor Maghyar, psy hongrois, vu que Jean-Gilles a prévu d’aborder exactement le même sujet. Elle se sent capable de faire ça, oui. Dès l’arrivée à Deauville, elle fait la connaissance de l’organisateur du colloque, Georges Laval, et se son épouse Madeleine. Faut admettre que la psy Madeleine n’est pas de celles avec qui Miss Reporter a envie de copiner. Après un relookage et un avis sur son caractère profond, plus anal qu’oral (rien de sexuel), elle reste envahissante mais plus supportable. L’essentiel, c’est de séduire Sandor pour lui piquer son discours. Au hammam de l’hôtel, la première réaction du Hongrois est genre ironique. Peut-être bien parce que sa petite amie, la ravissante asiate Kim, arrive peu après à l’hôtel. Miss Reporter l’ignore quand elle entreprend de visiter la chambre de Sandor, supposée vide. Elle doit s’attendre à une suite de quiproquos. Quand Ulrich débarque, peu probable que ça simplifie les choses. Jean-Gilles s’aperçoit bientôt que son fichier sur l’ordinateur a disparu, avec le discours prévu. Sa clé USB, aussi introuvable. Aucun doute pour lui, c’est un coup de Sandor. Miss Reporter se rend dans la chambre du Hongrois, bien décidée à tout fouiller. Ça se termine en pugilat, tendance sexe, pour récupérer la fameuse clé USB... La présentation de ces historiettes est accrocheuse : « Casse-cou, sexy et drôle, une héroïne de notre temps […] Elle a l’âme d’un James Bond, le langage d’un San-Antonio, et la drôlerie des Tontons Flingueurs. Ses aventures et son vocabulaire jubilatoire…» Certes, les tribulations de cette jeune femme branchée sont rigolotes, agitées, et ne sont pas estampillées polar. D’accord, ces petits bouquins sont destinés à un public en quête de distraction. Toutefois, on peut conseiller à la journaliste Sophie Fontanel de relire Janet Evanovitch ou Sparkle Hayter. Il n’est pas interdit de construire une intrigue, même pour faire sourire. La copine qui raconte cash ses mésaventures, on a hâte qu’elle en termine. Vite écrit, vite lu, vite oublié ? C’est à craindre.
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