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JEAN-PIERRE FERRIERE |
La Mort Qu'on Voit DanserAux éditions NOIR DELIREVisitez leur site |
1976Lectures depuisLe mardi 9 Juillet 2008
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Une lecture de |
Puissant directeur de casting pour le cinéma, Hervé passe l’été à Saint-Tropez avec son compagnon Philippe, antiquaire. Ils séjournent à l’hôtel Bleu Horizon, chez leur amie sexagénaire Malou. Celle-ci est amoureuse de Diégo, comédien de 34 ans. Malou souhaite qu’Hervé s’occupe de sa carrière. Il ne croit guère en son talent. En plus, Hervé sent que Philippe s’éloigne de lui. Valentine est une jeune et riche veuve possédant une villa dans la région. Elle y est en vacances avec son fils Adrien, 4 ans, et la nounou de l’enfant, Victoria, 18 ans. Sur la plage de l’Amandine, Adrien croit reconnaître son défunt père, auquel Philippe ressemble. Ce dernier ne tarde pas à tomber sous le charme de Valentine, autant que du gamin. Un accident se produit à l’hôtel. Un jeune comédien se noie dans la piscine. Il avait de sérieuses raisons de détester Hervé. Le bienveillant policier Frédéric Noblet classe vite l’affaire. Malou, témoin de la noyade, trouve là un moyen de pression sur Hervé. Il accepte d’aider Diégo. Un ami de rencontre du noyé a vu la scène, lui aussi. Avec la complicité de Malou, Hervé élimine ce gêneur en toute impunité. Cette fois encore, le policier conclut à un simple accident. Pendant ce temps, à Paris, Diégo profite de la situation. Malou apprend qu’il n'a guère été sincère avec elle. D'autres décès (suspects?) sont à craindre à l'hôtel Bleu Horizon... Sorti en 2004, mais sans doute peu diffusé, ce roman est réédité aujourd'hui par les éditions Noir Délire. C’est bien une histoire originale que Jean-Pierre Ferrière nous raconte ici. Créant une vraie ambiance, cet auteur confirmé nous présente d’attachants personnages. L’aspect criminel est subtilement dosé au fil du récit. Tendre, enjouée, ou ironique, la narration nous captive autant qu’elle nous invite à sourire. Une idée de lecture pour l'été. |