Carla Montalban, chef de groupe de la Brigade criminelle de Lyon, organise une étrange intervention : elle doit récupérer un enfant maltraité. Sur place, l’équipe découvre le bambin couché dans la litière des chiens. Et la journée continue… Elle intervient ensuite dans un appartement. Un anaconda est en train de digérer un individu. Et la journée continue… Le lendemain une gamine vient lui signaler le kidnapping de sa sœur jumelle. L’équipe rend visite aux parents des jumelles, mais le père de la victime nie l’évidence. Et la journée continue…Un vieil entrepreneur vient de se suicider… Carla Montalban interroge le fils de cet industriel… Et les meurtres s’enchaînent sur un rythme soutenu… La routine… La routine, si Carla Montalban n’était pas la fille d’une très puissante famille de financiers Lyonnais, si derrière certains crimes se profilait pas l’ombre de sa famille. Et de Lyon en Argentine nous suivons Carla sur la piste d’un financier de l'Opus Dei Camino 999 : du polar ; du lourd ; du sans bavures ! Certain pourrait croire que Catherine Fradier ne s’encombre pas de psychologie. Pourtant rien ne serait plus faux. Ses personnages sont vivants et complexes, par contre c’est au fur et a mesure qu’avance l’enquête, qu’ils se découvrent, acquièrent de la profondeur. Et leurs fêlures se révèlent au feu de l’action. En fait, l’auteur renoue avec le pur polar, le polar à l’américaine, le polar à la Dashiell Hammett Un financier de l’Opus Dei… Camino 999… en référence à l'œuvre de José-Maria Escriva El Camino, fondateur de l'Opus Dei. Il n’en fallait pas plus pour que cette vénérable institution ne décide d'intenter un procès à Catherine Fradier et à l’éditeur, Jean-Jacques Reboux. Da Vinci Code mettait en scène un tueur qui entretenait des liens profonds avec l'Opus Dei… Et pourtant celle-ci n’avait rien intenté à son encontre. Alors qui a-t-il ne nouveau sous le soleil ? Dans un interview Arnaud Gency, responsable de la communication de l’Opus, à la question: « Que reprochez-vous exactement à ce roman qui n'est pourtant qu'une fiction ? déclare: De ne pas être qu'une fiction justement ! Le propre de la fiction, me semble-t-il, est l’invention des personnages, et rien n’empêchait Catherine Fradier d’imaginer de toutes pièces une organisation confessionnelle quelconque, du genre "Le Prieuré de Chabeuil"...En parlant de l'Opus Dei, en citant son fondateur, en associant un criminel fictif au premier successeur du fondateur, elle est sortie de la fiction. »http://www.opusdei.fr/art.php?p=23311 Serait-ce ceci la faute à l’auteur ? Franchement, nous avons du mal à le croire! Bien évidemment que Opus Dei de Catherine Fradier est une Opus Dei de fiction! Et si vous ne le croyez pas, le plus simple est de lire Camino 999
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