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RENE FREGNI |
On Ne S’endort Jamais SeulAux éditions DENOELVisitez leur site |
139Lectures depuisLe lundi 22 Octobre 2018
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Une lecture de |
Parution 4 avril 2000. 174 pages. ISBN : 978-2207250952 Réédition éditions Folio. Parution 14 mars 2002. 172 pages. C’est mieux pour ne pas avoir froid aux pieds ! Antoine est veuf et élève seul sa fille Marie, sept ans, adorable petit ange qu’il va chercher à l’école tous les soirs, à cinq heures précises, quelque soit l’issue de la partie de pétanque à laquelle il participe quotidiennement. Une boule un peu folâtre, qui décide d’aller se cacher dans un égout, et pour une fois le voilà en retard. Marie n’est pas là. Affolé il navigue entre l’école et l’appartement, et vice versa, en vain. Tout cela pour apprendre par des témoins qu’elle serait montée à bord d’une voiture sur l’invitation d’une femme habillée de noir. Il lui faut se rendre à l’évidence, Marie a été kidnappée. Mais aucune demande de rançon ne lui parvient. Marie est-elle encore vivante ? Il passe ses jours et ses nuits à parcourir Marseille, il use sa santé, ayant plus confiance en lui qu’en la police. Grâce à Carole, l’institutrice, à Jacky Costello alias Cristal, un truand récemment sorti de prison et de Tania la Pute bleue, il entrevoit le petit morceau de ficelle dépassant de la pelote qu’il lui faudra dérouler pour arriver à l’antre du Minotaure.
La quête d’un père à la recherche de sa fille enlevée, assassinée peut-être, servant de cobaye à des dégénérés, des pervers, l’amitié qui unit deux hommes dont un voyou au grand cœur, l’aide apportée par une prostituée qui a gardé son âme de fleur bleue, avec Marseille pour toile de fond, tels sont les ingrédients de ce roman qui oscille entre le noir absolu, et le misérabilisme fin XIXème siècle. Une errance que le lecteur ne voudrait en aucun cas partager. Parfois dur, très dur, parfois un peu passéiste dans l’évocation du code d’honneur des truands, ce livre vaut surtout par la narration de la douleur du père face à la disparition d’une fille qu’il chérit plus que tout au monde. Avec une vision personnelle et différente de Marseille face à ses confrères qui mettent en scène le port phocéen, qu’il s’agisse de Jean-Claude Izzo, Philippe Carrèse ou Jean-Paul Delfino.
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