|
|
FREDERIC H FAJARDIE |
Le Faiseur De NuéesAux éditions |
2232Lectures depuisjour de sa mise en ligne
|
Une lecture de |
On rencontre chez Fajardie une fascination pour les armes à feu, pour l'acier des canons brillant sous la lumière, pour l'odeur d'huile qu'elles dégagent quand elles sont parfaitement entretenues, qui fait parfois confondre les pages de son livre avec celles d'un catalogue de vente d'armes. Et cette admiration ne s'arrête pas là, elle englobe dans le même mouvement les vieux soldats des guerres coloniales, la dureté de l'entraînement militaire, et le soi-disant plaisir que l'on en retirerait. Autant d'éléments des plus surprenants, voire même des plus agaçants. Alors quand on a retiré tout cela, que reste-t-il ? Deux vieux sentiments qui, il n’y a pas dix ans, faisaient hurler de rire. L'amour et l'amitié. L'amour qui lie le héros à une chanteuse dé cabaret, faisant bien plus penser à Lauren Bacall dans Le Port de l'Angoisse qu'à lé jeune punkie de Tchao Pantin. Amour pour lequel le héros tue deux hommes et écope dé quinze ans de prison. Et l'amitié, l'amitié qu'il porte à un co-détenu, ancien gauchiste désillusionné, "Quand il n’y a plus rien, il reste toujours l'amitié ". L'amitié du héros pour un ancien soldat déserteur de 44, mais fidèle compagnon Autant de sentiments qui rendent ce livre chaleureux, agréable, plein de vie e d'espoir, qui en font un grand roman, celé malgré et même contre toutes les réserves. |
Autres titres de |