Pierrot l’ébouriffé de Robert FISKER


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ROBERT FISKER

Pierrot L’ébouriffé


Aux éditions SOCIETE NOUVELLE DES EDITIONS

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Le lundi 9 Decembre 2019

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Robert FISKER




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Peter Pjusk et Peter Pjusk pa Eventyr. Traduction du danois par J. Stützer. Collection Rouge et Or Dauphine N° 198. Société Nouvelle des Editions G.P. Parution septembre 1964. 188 pages.

Un piaf dans le vent ?

La curiosité est un vilain défaut, parait-il, et cela se confirme lorsque Pierrot, le jeune piaf, tombe du nid où il vit en compagnie de son frère Pip et sa sœur Tip, et de leurs parents.

Il ne leur ressemble guère avec sa grosse tête, ses plumes implantées dans un désordre qui attire les moqueries, et surtout il a toujours faim. Les parents les mettent en garde contre le chat, le chien, l’aigle, et tout naturellement, ils ont envie de voir ces prédateurs qui possèdent mauvaise réputation. Et un beau jour, alors que les parents sont partis à la recherche de la nourriture quotidienne, Pierrot se penche un peu trop au dehors du nid et tombe dans l’herbe. Il n’a pas encore appris à voler de ses propres ailes.

Il sautille, volète, et arrive dans la cour de la ferme où poules, coq et canards se partagent la nourriture distribuée par la fermière. Mais Pierrot l’ébouriffé est en proie à la vindicte des résidents du lieu, chipant les graines sous le bec des autres volatiles. Seule une vieille poule nommée Prudence le prend sous son aile et lui montre comment s’échapper de la cour en passant sous le grillage, le mettant en garde contre la martre et le renard.

Il lui faut trouver un lieu pour dormir et comme il a toujours faim, il va se nourrir de baies. Les corneilles ne sont guère plus aimables que les poules, le coq et les canards. Il arrive à échapper à la martre qui est fort dépitée. Son apprentissage du vol libre en plein air se perfectionne et il aperçoit un homme avec un tuyau. D’après ce qu’il a entendu, il s’agit d’un garde-chasse avec un fusil.

Un jour, l’homme avec son tuyau tue la martre. Pierrot est débarrassé provisoirement d’un ennemi. Et il sauve la vie à Mikkel, le renard, qui est pris pour cible par l’homme au tuyau. Des sansonnets le délogent du nid qu’il s’était accaparé, le trouvant vide lors de l’une de ses pérégrinations, puis des pies l’accusent, le traitant de voleur. Un comble.

Lors de ses envolées il se blesse, un accident de vol, et il est recueilli par une gamine qui aimerait le garder avec elle. Heureusement la mère sait qu’il a besoin d’indépendance.

Il revoit furtivement sa sœur, puis il continue son périple dans la forêt, affrontant moult dangers, le froid, la neige, le vent qui le fait vaciller, puis bientôt il arrive dans la ville. Lui le moineau des champs va côtoyer les moineaux des villes. Et des gamins qui s’amusent à traquer les oiseaux. Il va se retrouver en cage tandis qu’un chat noir est intéressé et aimerait lui montrer son affection en le croquant.

Ce roman se lit comme une parabole des relations sociales entre les êtres humains, de la naissance jusqu’à l’âge adulte. Et plus si affinité !

C’est simple, ce roman étant destiné à de jeunes lecteurs dont la tranche d’âge va de six à neuf ans, et pourtant plein d’enseignement.

Ce pauvre Pierrot est un peu le vilain petit canard de la couvée, mais il n’est pas rejeté par ses parents. Il est différent, certes, mais ils l’aiment comme les autres membres de la fratrie. Ce sont les différents animaux qu’il rencontre, la plupart du temps des volatiles, qui se moquent de lui, qui le mettent à l’écart, qui expriment à son encontre des reproches à cause de son plumage ébouriffé, de sa présence tout simplement, n’ayant rien à faire dans leur aire puisqu’il n’est pas du quartier.

Le symbole de la vie en société avec ces rares congénères qui l’acceptent, l’aident, le conseillent, lui offre une part d’amitié, de chaleur animale ou humaine selon les cas. Et tous les autres qui rejettent ceux qui ne sont pas de leur communauté.

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