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JEANNE DESAUBRY |
Chemins BuissonniersAux éditions SKAVisitez leur site |
1047Lectures depuisLe jeudi 29 Mars 2024
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Une lecture de |
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| « Chaque année depuis 2013, Alain Bron (1), auteur de talent, silhouette longiligne, flegme britannique que dément un œil toujours prêt à scintiller à une bonne plaisanterie, œuvre pour une merveilleuse initiative qu’il a lancée : « L’Art en Chemin ». De quoi s’agit-il donc ? Une trentaine d’auteurs de littérature de tous les genres, autant d’artistes plasticiens […] viennent poser leurs créations au long des chemins et c’est ainsi toute une campagne qui s’anime de lecteurs, d’admirateurs et de curieux. » Avant – avant – propos de l’autrice, Jeanne Desaubry, qui a eu la chance et l’honneur de participer à une dizaine des éditions depuis la création de « L’Art en chemin ». Et les éditions numérique SKA ont regroupé avec ces « Chemins buissonniers » les courtes nouvelles qui ont accompagné les flâneries au fil des ans le long des sentiers qui serpentent dans la campagne de l’Oise de Jeanne Desaubry. Autour de thèmes imposés à l’intitulé aussi abscons qu’ouvert (2), l’autrice tisse avec grâce, délicatesse et émotion des récits brefs où vie, amour et mort s’entrechoquent et tel les breuvages divins vieillis dans le fut de chêne assaillent de leur fragilité et de leur douceur amères le lecteur bouleversé. Et c’est possiblement dans le premier texte, « L’embuscade des souvenirs », qu’elle indique le ressenti qui les habite tous. « Tous ces moments, tu croyais les avoir oubliés. Ils se tenaient là, en embuscade, patients, tenaces, discrets. » Et c’est peut-être dans celui qu’elle intitule « C’est pas courant ! » qu’elle dévoile leur unique facette. « Elle ne put s’empêcher de ressentir une admiration profonde pour ce sourire qui flottait encore, si peu courant sur les lèvres des défunts. » Ils étaient fascinés par les changements de couleur en fonction des heures, des jours et des saisons, par le caractère éphémère de la lumière qu’ils peignaient par touches fragmentées. On les nommait les impressionnistes. Jeanne Desaubry semble avoir hérité de ces artistes picturaux dans sa façon de manier sa plume de conteuse, par touches fragmentées et rapides afin de représenter les tourments qui assaillent ses protagonistes et les conséquences qu’elles induisent quant à leur appréhension de la société 1- https://alainbron.ublog.com/ 2- La Résurgence - Tour(s) et Détour(s) - Les uns et les autres - Ciel - Équilibre - Mémoire(s) - Courant (s) - Passage / Pas Sage - Mouvement(s) |
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