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SAMUEL DHARMA |
Le Chemin D'ombresAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
325Lectures depuisLe lundi 23 Fevrier 2021
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Une lecture de |
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Collection Anticipation N°I666. Editions Fleuve Noir. Parution janvier 1989. 192 pages. ISBN : 2-265-04037-1 Réédité sous le nom de Patrick ERIS dans une version revue, corrigée, et enrichie aux éditions Lokomodo. Parution janvier 2013. 256 pages. 6,50€. ISBN : 978-2-35900-160-0 A remettre en lumière ! Depuis quelques temps, Londres et l'Angleterre sont en proie à des émeutes assez violentes organisées par des bandes de loubards. Aussi Marion Darras, une psychologue, apprécie-t-elle l'invitation lancée par quelques chercheurs d’assister à des expériences, en pleine campagne britannique. Une campagne réputée pour sa douceur de vivre. Pourtant Marion va vite déchanter. D'abord à cause de l'ambiance qui peu à peu se dégrade. Ensuite sur le principe même des expériences qui se font sur des cobayes humains qu'elle a été amenée à côtoyer, à soigner. Enfin parce que parmi les participants de ce séminaire assez spécial, elle retrouve un homme qu'elle a aimé et dont elle n'avait plus de nouvelles depuis six ans. Le principe de l'expérience est simple. A l'aide de narcotiques, d'électrochocs et d'ordinateurs, les chercheurs vont tenter de connecter les rêves des sujets sélectionnés. Des patients atteints de névroses dues à une enfance difficile. Si le but recherché est concluant, nul n'est capable d'imaginer les suites de cette connexion.
Avec Le chemin d'ombres Samuel Dharma stigmatise les expériences médicales dont le but, avoué ou non, est entre autre de permettre des applications militaires. Quoique cette possibilité ici n'est évoquée qu'en toile de fond. Il s'attache plus à analyser le comportement de Marion, la psychologue, mais surtout à introduire une connotation fantastique jouant sur le résultat de la connexion des subconscients des trois patients. Comme si Dharma, partant d'une idée, l'a abandonnée en cours de route pour en exploiter une autre, plus axée sur le fantastique. Pourtant ce roman témoigne d'une maîtrise d'écriture, d'une recherche d'idées plus nettes, plus affirmées que dans ses précédents romans. Mais surtout il abandonne les scènes de violence, scènes inutiles et gratuites dans lesquelles il se complaisait. Chronique rédigée en février 1989. Maugendre Paul,
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