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JEAN DE LA HIRE |
L’auto AttaquéeAux éditions FERENCZI |
595Lectures depuisLe vendredi 27 Juin 2020
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Une lecture de |
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L’As des Boy-scouts fascicule N°2. Voyages et aventures modernes autour du monde. Editions J. Ferenczi & Fils. Parution 10 novembre 1932. 16 pages. Le grand feuilleton : épisode 2. Ayant échappés à l’incendie qui embrase le dirigeable Paris, les six boy-scouts se retrouvent éparpillés dans le désert tunisien. L’on retrouve en premier Paul Mandar, qui s’est réceptionné sans difficulté grâce à sa maîtrise nouvelle du parachute dont il a été muni, mais il lui faut dès alors retrouver ses compagnons d’aventures. Tout en les cherchant, il se demande ce qu’ont pu devenir les membres de l’équipage du dirigeable ainsi que les passagers qui voyageaient en première classe. Le premier boy-scout récupéré est Moutiers, indemne, puis au fond d’un ravin, Cadérac, qui a échappé à une catastrophe inévitable grâce à son parachute qui s’est accroché à des rochers. Grâce aux cordes dont ils disposent, ils parviennent à sortir leur camarade de sa position périlleuse. Puis Darbois qui gît évanoui mais reprend peu à peu ses esprits à l’aide de la pharmacopée dont sont munis les boy-scouts. Il est atteint de nombreuses contusions douloureuses mais pas de blessures graves à déplorer. Mijon est découvert derrière un rocher mais il n’a pas entendu les appels de ses amis, car il est complètement hébété. Enfin il reprend peu à peu ses esprits, et malgré une légère foulure à la cheville, Mijon et les quatre autres survivants repartent. Il manque toutefois Gallec qui est récupéré un peu plus tard, mais en mauvaise posture. Il est sain et sauf dans une crevasse, mais un chacal et ses petits lui tiennent compagnie. Apparemment l’animal ne lui veut pas de mal, pensant surtout à protéger sa portée, mais on ne peut préjuger des réactions s’il se sent attaqué. Une corde servant de lasso entoure bientôt le cou du chien du désert et Gallec peut s’extirper de son trou. L’équipe reconstituée, les six amis doivent maintenant rejoindre Tunis et pointer la feuille de route. Ils arrivent sur place le 19 juin au soir et apprennent auprès du sous-chef de cabinet du résident général que le dirigeable a été emporté par la tornade à plus de cent cinquante kilomètres de là et que quasi tout l’équipage et les passagers sont sains et saufs. L’équipe de John Dogg est devant eux avec trente-huit heures d’avance. Après une nuit réparatrice, ils s’apprêtent à foncer vers le lac Tchad à bord d’une auto-chenille, commandée à Paris plus de trois semaines auparavant. Mais auparavant il leur faut procéder au plein d’essence, arrimer des bidons d’huile, vérifier la caisse à outils et les pièces de rechange, sans oublier les provisions nécessaires pour un voyage de trois mille kilomètres. Le temps estimé pour les parcourir est de vingt jours. Et les voilà partis, traversant des villages, recueillant des informations sur leurs prédécesseurs, avançant cahin-caha dans le désert. Un jour, ils entendent des coups de feu… Une attaque !
Il est à noter que le titre de cet épisode correspond uniquement à la fin, alors que des coups de feu retentissent mais que l’attaque n’est pas encore engagée. Le match entre les deux équipes est véritablement lancé et les dangers ne manquent pas d’être au rendez-vous. Il ne s’agit pas d’une promenade de plaisir ni de santé, mais bien d’un match à distance. Pour le moment, le lecteur ne suit que Paul Mandar et ses coéquipiers, n’ayant des nouvelles de l’équipe britannique que par bribes. Les verrons-nous à l’œuvre ? Suite au prochain numéro : Le siège tragique.
Présentation du recueil : L’as des boy-scouts : http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2020/05/jean-de-la-hire-l-as-des-boy-scouts.html
Premier épisode : Le long courrier aérien : http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2020/06/jean-de-la-hire-le-long-courrier-aerien.html
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