l’aéroplane fantôme de Paul D’IVOI


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PAUL D’IVOI

L’aéroplane Fantôme


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Paul D’IVOI




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Voyages excentriques. Editions J’Ai Lu N°1527. Parution le 15 septembre 1983. 512 pages.

Ça plane pour moi…

Près de deux cent mille personnes sont agglutinées sur le camp de Mourmelon afin d’assister à un meeting aérien, un championnat du monde de voltige et d’adresse. Et le clou du spectacle, le final, doit être assuré par un jeune ingénieur Français, François de l’Etoile, qui réussit un magnifique parcours, selon des critères imposés, et se pose en douceur à l’endroit précis, dans le temps imparti, à bord d’un polyplan construit par la firme Loisin et de l’Etoile.

Dans la foule, outre Loisin et Tiral, son vieux comptable deux petits groupes revendiquent leur participation aux félicitations destinées au héros du jour. D’un côté Margarèth von Karch, veuve, et son père, un richissime noble Allemand, de l’autre Edith, et sa famille, Lord Fairtime, son père, et ses deux frère Peterpaul et Jim. Margarèth demande à François de l’emmener faire un petit tour à bord de son polyplan, contre une jolie somme d’argent, mais il avait déjà promis à Edith la même chose, voici les deux jeunes femmes survolant Mourmelon en compagnie de leur pilote.

Von Karch est un espion Allemand qui brigue les inventions de François de l’Etoile et pour ce faire il a soudoyé une jeune femme, Liesel, qui procède au ménage dans la pension où vit le jeune ingénieur. Elle dérobe des plans et les remet à Von Karch qui lui promet que dans un mois son père sera en son pouvoir. Liesel est une métisse orpheline qui a perdu sa mère toute jeune et ne connait pas son géniteur. Quant aux plans qu’elle a dérobé, Von Karch se rendra compte plus tard qu’ils ne lui servent à rien, il manque des morceaux afin de réaliser l’assemblage.

Chargé d’une mission par Loison, François se rend d’abord en Bretagne puis s’apprête à embarquer pour l’Angleterre retrouver la famille Fairtime. Mais à la terrasse d’un café, il reconnait en ses voisins, Von Karch, Margarèth et Liesel, devisant. Nonobstant il embarque à destination de Londres où il retrouve dans leur fastueuse demeure de Wimbleton les Fairtime. C’est alors qu’un inspecteur de police le quémande lui signifiant qu’il est accusé de meurtre envers la personne de Liesel. Pour preuve, le stylet que François recherchait depuis une quinzaine. Meurtrier est un bien grand mot, puisque la victime du poison qui enduisait la pointe du stylet se retrouve dans un état quasi végétatif. François est emmené en prison. Fin d’un rêve ? Non !

Or le comptable Tiral apprend par les journaux que Liesel, qui est placée dans un hôpital dit pour insensés à Paris, possède sur le pied un tatouage. Et ce tatouage, Tiral le connait dort bien, puisqu’il s’agit d’une sorte de carte aux trésors, et donc Liesel serait sa fille. Tiral devient l’allié de Von Karch, tandis que François croupit en prison jusqu’à ce qu’il soit délivré par une manœuvre subtile. Il se suicide, enfin on l’aide à se suicider puis il est inhumé dans le caveau familial des Fairtime.

Quelques temps plus tard, un aéroplane détruit des aéronefs allemands au-dessus du champ d’expérimentation de Grossbeeten devant des milliers de spectateurs médusés. Et ce n’est que le début de la vengeance de François de l’Etoile, car c’est bien lui qui est aux commandes de cet aéronef qu’il a construit en grand secret. François est aidé par quatre adolescents, Tril et Susan, deux Américains envoyés par Jude Allan, le roi des enfants abandonnés, et Joé et Kitty, deux Anglais qui vivent à Londres. Joé a été recueilli par le gardien-chef de la prison où est incarcéré François, et il sert de petite-main comme surveillant, détenant les clés. Kitty est une jeune bouquetière profondément attachée à Joé. Les deux amis sont abordés par Tril et Susan et c’est ainsi que s’est déroulé le complot pour aider François à sortir de sa geôle. La suite est un enchaînement de péripéties toutes plus hautes en couleurs les unes que les autres.

L’univers de Paul D’Ivoi est proche de celui de Jules Verne par le côté anticipation technologique, mais il se montre beaucoup plus passionnant par la continuité des actions, des épisodes rapides. L’aspect scientifique prend une grande place dans les aventures excentriques mais elle n’est pas étouffante, analysée, décrite avec des longueurs comme dans les romans de Jules Verne, l’action et l’aventure primant.

Parmi les nombreuses avancées technologiques que nous décrit Paul d’Ivoi, sans être pontifiant et longuet, on retiendra notamment cet aéroplane nouvelle génération qui se déplace dans les airs grâce à l’électricité, sans bruit, et ayant la particularité de s’élever ou descendre à la verticale et même pouvant lors d’interventions spécifiques de faire du sur place.

Le baron Von Karch communique avec des personnages hauts placés de l’état allemand à l’aide d’un téléphote, un téléphone qui est muni d’un panneau d’apparence métallique transmettant les images. Ainsi il peut voir son correspondant téléphonique.

De même François de l’Etoile et ses compagnons se servent d’une sorte de pistolet lançant des rayons électriques qui annihilent les gestes de ses ennemis, une sorte de taser moderne, ou cette arme tuant sans bruit pouvant amener la mort par réfrigération.

Un roman qui n’engendre en aucun l’ennui tant les épisodes tumultueux s’enchaînent avec rapidité, excluant les temps morts, et dans lequel Jude Allan, le Roi des Lads ou des gamins, est juste évoqué.

Mais les exploits de François de l’Etoile et ses compagnons ne manquent pas de visées politiques, l’Allemagne étant l’ennemi « privilégié » de la France et d’autres nations. C’est ainsi que le jeune ingénieur et ses amis se déplacent dans de nombreux pays dont la Pologne, l’autre Alsace selon l’auteur, ou encore au Danemark, qui sont encore sous le joug germanique, ou encore en Amérique Centrale à la recherche du trésor de Tiral.

Il y a trois Alsaces qui pleurent sous le joug de l’Allemagne : l’Alsace française, la province polonaise de Posen, et puis les provinces danoises de Schleswig et de Hoslstein, arrachées par la Prusse au Danemark, en 1866.

Des heures de lecture-plaisir et un délassement appréciable pouvant être mis entre toutes les mains et sous tous les yeux !

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