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SERGUEI DOUNOVETZ |
Vipères Au TrainAux éditions LA VIE DU RAILVisitez leur site |
1021Lectures depuisLe jeudi 13 Avril 2017
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Une lecture de |
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Collection Rail Noir N°6. Parution février 2004. 150 pages. 7,00€ Bon anniversaire à Sergueï Dounovetz né le 19 mars 1959. Septuagénaire (et plus) pour l’état-civil, trentenaire dans sa tête d’aventurier, Cyprien attend à l’ombre des hangars l’avion qui doit amener Léo, un copain de longue date, la cinquantaine tranquille et cheminot en retraite. Un copain, c’est vite dit, disons une connaissance qui aurait mangé dans la même gamelle, qui l’aurait fait cocu, s’il faut tout préciser. Mais si Cyprien attend Léo, c’est parce qu’il a besoin de lui et de son expérience ferroviaire. Cyprien, qui a passé plus d’un quart de siècle en tôle n’a pas raccroché. Il est en relation avec un truand local, Ted, et de quelques affidés pour le moins ahuris et déjantés. Faut dire que le soleil tape fort dans ce coin d’Amérique latine et la bière tout comme le tord-boyaux local, l’alcool d’agave, coulent à flot. La petite bande, constituée il faut bien le dire de branquignols, s’est mise en tête de dévaliser une banque contenant le trésor, composé de lingots d’or, de pierres précieuses et de diamants bruts, de Zédler, le dictateur régnant sans partage sur le pays. Mais l’Herbe Rouge, une organisation révolutionnaire en lutte contre le tyran pourrait bien faire avorter ce projet par les actions commandos engagées contre le pouvoir. S’emparer du magot, puis le faire voyager à travers désert de sable, dunes et montagnes, n’est pas un mince problème. D’autant que se greffe l’intrusion d’une guérillera de vingt ans, qui se conduit déjà en femme fatale.
Vipères au train est un aimable pastiche de westerns tequila baroques dans lesquels les protagonistes tous aussi déjantés les uns que les autres. Voir les films ayant pour acteurs principaux Terence Hill et Bud Spencer par exemple. Ce roman oscille entre parodie et gravité, avec parfois des traits d’humour grinçants et des scènes, limite bon goût penseront les pisse-froid, aimables gauloiseries de fin de banquet pour ma part. Une parodie bon enfant qui ne montre pas toutefois toutes les possibilités d’écriture de Sergueï Dounovetz qui nous avait habitué à plus de rigueur. Un entracte en quelque sorte.
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