l'homme qui valait des milliards de François DARNAUDET


L'homme Qui Valait Des Milliards DARNAUDET440

FRANCOIS DARNAUDET

L'homme Qui Valait Des Milliards


Aux éditions WARTBERG


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Le lundi 12 Avril 2016

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François DARNAUDET




Une lecture de
COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE  

Le hacker de Bordeaux

Un signal d'alerte est lancé sur Internet : un prof de maths d'un collège girondin a résolu le problème du millénaire sur les nombres premiers et s'apprête à casser les codes bancaires du monde entier. Une meute de tueurs de tous poils se lance aux trousses du hacker, de Bordeaux à Saint-Émilion, en passant par Taussat et d'Auch au col de Banyuls. Mais la vérité est bien différente ! En attendant qu'elle éclate au grand jour, le petit prof de la côte ouest soupçonné de ce prodige mathématique est obligé de fuir avec son agrégée de maîtresse, puis de faire face. Pour l'homme et la femme qui valaient mille milliards, c'est Euclide qui affronte Glock ! Ou comment se protéger avec un livre de maths contre des projectiles de 9 mm ? Attention, le petit prof connaît peut-être votre code bancaire !


À propos de L'homme qui valait des milliards

« En 2015, j'ai donc décidé d'écrire un polar de prof de maths susceptible d'intéresser les gens qui n'aiment pas les maths, histoire de leur faire peur quand ils composent leur code bancaire... C'est un roman sur les nombres premiers, les codes bancaires et internet, les défis mathématiques à 1 million de dollars du Clay institute, mais aussi sur l'attrait et la peur du vide, sur la mort violente volontaire et involontaire, un road-movie dans le grand sud-ouest mais aussi l'Irlande, Paris, Jersey...

L'Homme qui valait des milliards est un polar comico-tragique sur les errements de « l'Inéducation Nationale », les femmes, les tours, le vertige et le secret des cartes bancaires... L'histoire d'un vieux con de prof de maths amoureux et plutôt sympa, qui dans un moment d'inspiration, démontre qu'on peut percer le secret des codes RSA... Un hymne aux bons repas entre vieux potes et entre amoureux.. Une course-poursuite entre des tueurs et deux amants... Un roman pour rire et pour pleurer !

Enfin, j'ai écrit ce livre pour répondre à une question qui m'agace depuis 1985, date de la parution de mon premier roman : Comment peut-on être prof de maths et auteur de polars ? Et son corollaire : Un des deux métiers influence-t-il l'autre ? Pendant trente ans, j'ai répondu poliment, en y mettant les formes, que ces deux questions n'avaient aucune raison d'être. Que c'était aussi intéressant que de se demander s'il existait des boulangers philatélistes, des peintres motards ou des danseurs aimant le rugby. »

 

François Darnaudet est né à Auch en 1959. Il grandit en Gironde où il réalisera l'essentiel de ses études scientifiques. Depuis les années 80, il est l'auteur de plus de vingt-cinq romans de SF, fantastiques ou policiers. Ses polars les plus connus sont Les ignobles du Bordelais et Boris au pays vermeil dans la série du Poulpe, L'Or du Catalan aux éditions Le Passage, Le dernier Talgo à Port-Bou, Bison Ravi, Le scorpion rouge et Les ports ont tous la même eau chez Mare Nostrum. Depuis 2012, il développe en parallèle de sa production littéraire des romans exclusivement numériques. Il est également scénariste de BD. Après Autopsie d'un bouquiniste (éditions Wartberg, 2015), L'homme qui valait des milliards est son deuxième roman à paraître dans la collection Zones noires. 



Une autre lecture du

L'homme Qui Valait Des Milliards

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Sous-titré : Le hacker de Bordeaux. Collection Zones Noires. Parution le 1er avril2016. 180 pages. 11,90€.

Ne payez pas avec votre carte bancaire, on vous surveille...

Les élèves du collège Bastiani ne sont pas des anges, mais pour Jean-Claude Bauduer, professeur de mathématiques, ils ne sont pas pire que d'autres.

Divorcé, trois enfants qui ont pris leur envol, la cinquantaine déprimante arrosée avec une bouteille de Cragganmore, pour son anniversaire il pouvait bien s'offrir ce luxe, Jean-Claude se réveille pâteux, nonchalamment vautré dans son canapé, n'ayant pas entendu le réveil le rappeler à l'ordre.

Il fait acte de présence toutefois l'après-midi au collège en salle d'informatique et répond obligeamment aux questions posées par sa petite troupe d'élèves avides de savoir, surtout sur sa personne. C'est ainsi qu'ils apprennent avec surprise qu'il a suivi une école d'ingénieur en Travaux Publics, mais pour des raisons indépendantes de sa volonté n'a jamais exercé et qu'il est docteur en mécanique. Si cette dernière qualité ne disent rien aux loupiots éberlués, l'un d'entre eux en farfouillant dans son ordinateur découvre qu'un milliardaire féru de sciences offre un million de dollars à la personne qui résoudra l'un des sept problèmes de mathématique du siècle.

En parcourant les textes des énoncés proposés, Jean-Claude est tout étonné que l'un d'eux corresponde à son vieux sujet de thèse de mécanique. Mais un autre problème l'intéresse plus particulièrement, la structure des nombres premiers. Et c'est le genre de problème qui le branche.

Mais il n'y a pas que les maths dans la vie, il y a aussi les collègues. Et justement l'arrivée d'une nouvelle collègue, Anne-Dominique, qui vient d'obtenir son agrégation externe de mathématiques, va bousculer son existence.

Au départ, en vieux grognon pas envieux, Jean-Claude professe une certaine retenue envers la jeune et belle Anne-Dominique mais bientôt leurs relations premières vont se tourner vers les nombres premiers, version Euclide, la case Eros n'étant pas programmée pour tout de suite. Et ce problème à résoudre, c'est son copain Eric qui souffle, non pas la solution, mais une invitation à rapprochement. Et ce rapprochement s'effectue au départ par un échange de mails, au cours desquels Anne-Dominique l'informe qu'elle vient de rompre avec son ami du moment, pour la petite histoire cadre sup chez Coca donc décapant mais pas forcément attirant, et qu'elle s'intéresse elle aussi à ce problème, et qu'éventuellement... S'ensuivent des échangent dans lesquels Riemann, la conjoncture Goldbach et autres chinoiseries sont évoquées.

Ce sont les vacances et Jean-Claude est à Biscarosse, planchant sur ces nombres premiers tandis Anne-Dominique déménage d'Angoulême où elle habitait à Saint-Jean d'Illach afin de se rapprocher de Bordeaux et de son lieu de travail. Apparemment, cela n'a rien à voir avec l'histoire et pourtant, cette séparation momentanée possède son importance vitale.

Car ils sont surveillés, comme bien d'autres internautes s'intéressant aux problèmes posés par le Clay Institute, et leurs échanges de courriers électroniques ne passent pas inaperçus. Ce qui semblait anodin pour J.C. et A.D. ne l'est point pour le hacker qui déchiffre leurs messages et transmet aussitôt à une entité spécialisée dans la protection, bancaire entre autres. En effet si ces deux chercheurs trouvaient la solution, on peut rêver, ils seraient capables de casser le secret des codes bancaires, et gagner non pas un million comme prévu mais des milliards.

A Paris, un journaliste pigiste qui aimerait bien obtenir une place stable, travaillant pour des magazines scientifiques, découvre justement la dépêche concernant le suicide à Bordeaux d'un homme de l'Est, un matheux. Or, depuis quelques mois, des mathématiciens ayant mis leurs neurones au service de la résolution de problèmes du siècle sont décédés dans des conditions troubles.

Aussitôt des tueurs, nommés Smith 1 et Smith 2 sont lancés sur la trace de ce journaliste fouineur ce qui ne pose aucun problème de logistique puisqu'ils sont basés à Bordeaux, venant de réussir une mission plutôt délicate.

Commence une chasse à l'homme, et à la femme, lesquels s'apercevront vite qu'ils ne sont pas les premiers à être poursuivis et que leurs pourchassants sont en nombre. De Taussac à Pauillac, d'Auch au col de Bayuls, en passant par quelques petites villes et Bordeaux naturellement, c'est le véritable parcours d'un combattant pas con et pas battu qui ne doit compter que sur lui-même, voire sur un ami puisque deux est un nombre premier, oubliant qu'on peut le retrouver à la trace à cause de ses retraits d'argents avec sa carte bancaire.

Alliant avec brio le principe des chiffres et des lettres, François Darnaudet nous propose une histoire habilement construite dans laquelle la partie pédagogique mathématique, ou arithmétique, n'occupe que quelques lignes, voire pages afin de ne pas décevoir les lecteurs scientifiques, mais qui ne perturberont pas le lecteur moyen âgé d'une soixantaine d'années, sachant que cette matière était enseignée au collège dans les années soixante et qu'aujourd'hui elle est réservée à une élite. Comme bien d'autres domaines lâchement abandonnés par des ministres de l'Inéducation Nationale (comme aime le préciser François Darnaudet) lesquels pour la plupart n'ont jamais enseigné et ne savent pas ce qu'est un élève, sinon grâce à des tableaux statistiques.

Ce roman possède des résonnances qui ne manqueront pas d'échapper aux lecteurs qui suivent le parcours de François Darnaudet depuis des années puisqu'il emprunte pour beaucoup dans la biographie de l'auteur. Et pour ceux qui ne le connaissent pas encore, je leur conseille de lire le portrait que j'ai réalisé il y a quelques années déjà, portrait qui depuis a subi de nombreuses fractures.

Le parcours professionnel de Jean-Claude permet à l'auteur de montrer son côté anar grognon, révolté lucide, et de placer quelques vérités premières concernant les administratifs :

Finalement, la dernière petite nana ministre de l'Inéducation Nationale, avec son joli minois à sucer du bout des lèvres peinturlurées au rose chanel, elle a fait autant de mal avec sa réforme du collège que le gros Allègre ou l'immarcescible Haby.

Mais il démontre également son côté humaniste, un peu aigri, conscient que tout ne se résoudra pas du jour au lendemain, et que tenir à jour un petit carnet, nommer le Foaitrekhon, peut éventuellement évacuer sa bile. Toutefois, il faut savoir tourner la page :

Tu cultives ton aigreur en écrivant ce journal. Jette-le ! Le monde est truffé de cons, mais ça ne sert à rien de les recenser.

Il y en aurait probablement plus que des nombres premiers.

Et l'amour là-dedans, me demanderez-vous. Je me contenterai d'une dernière citation :

Nous nous aimions comme des gourmets qui dégustent une bouteille de bordeaux, sachant qu'elle finirait par être vide...

Retrouvez
PAUL MAUGENDRE
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