(Ishango 1). Collection Nathan Poche N°198.
Quelque part dans un pays indéterminé de l’Afrique Noire. Martin, qui est resté seul en l’hôtel des Savanes, est inquiet. Sa sœur Guinéa, âgée d’une dizaine d’années, est partie en début de matinée en exploration en compagnie du géant Sangou. Puis son père, Boris Kantor, a quitté l’hôtel trois heures plus tôt afin de la retrouver. Mais le temps passe et Martin s’impatiente. D’autant que trois hommes qui se prétendent des policiers veulent parler à son père. Martin évite de se faire remarquer tandis qu’une archéologue, Constance Hamilton, leur signale l’absence de Boris Kantor. Dépités les policiers repartent en trombe à bord de leur véhicule, et Martin suit la jeune femme qui lui recommande de rester à l’hôtel. En effet il est interdit de se promener hors des zones protégées. Martin n’en a cure et part sur les traces de Constance, ignorant le danger qui pourtant rôde. D’ailleurs il se sent comme épié mais n’arrive pas distinguer quoi que ce soit parmi les épais fourrés. Il s’enfonce dans la forêt suivant imperturbablement Constance et l’aventure commence, ponctuée d’étranges événements. Un chien surgi de nulle part lui remet un os sur lequel sont gravées d’étranges signes. Les policiers sont à ses trousses et grâce à cet os doté de pouvoirs magiques Martin se transforme en léopard, ce qui lui permet d’échapper à ses poursuivants. Ce n’est que le début de ses aventures auxquelles il est confronté et dont il échappe par miracle, ou par magie grâce à cette relique nommée l’Os d’Ishango et à une adolescente nommée Lina, une autochtone et Dalk le chien qui survient toujours au moment propice. Il sera entraîné dans la nuit des spectres, rencontrera des pygmées, alors que théoriquement plus aucun être humain ne vit dans la région et connaîtra bien des avatars. Ces pygmées qui ont surnommé les occupants les Molosses sont des survivants ou des réfractaires qui vivent tant bien que mal, malgré les hommes de la ContinentalCorp qui traquent tous ceux qui pourraient empêcher cette société de mener à bien ses recherches. Au-delà de cette histoire fantastique, et magique, Patrick Delperdange dénonce les agissements néfastes de sociétés qui ne pensent qu’à engranger les profits financiers au détriment des populations locales et de la faune et la flore d’un pays qu’elles investissent aidées d’une force armée. Des hommes et des femmes se trouvent embringuées dans ces procédés en toute innocence, couverts par de soi-disant organisations humanitaires ou scientifiques qui emploient des personnes qui ne voient pas le mal déployé sous leurs yeux, telle l’archéologue Constance qui déclare : Je m’en fous du fric, je suis une scientifique. Une naïve sans aucun doute, mais combien sont dans son cas, et se laissent berner par de grandes déclarations théoriques alors que la réalité est tout autre. Premier volet d’une série, La nuit des métamorphoses, joue dans le fantastique et la magie, et s’il est conseillé aux jeunes lecteurs à partir de douze ans, rien n’indique que les adultes ne peuvent pas prendre plaisir à le lire.
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