En Touraine, l’aristocratique policier Guillaume regrette l’absence de son grand amour, l’indépendante Emma. Son équipe, qui se chamaille volontiers, accueille une stagiaire russe. Le lieutenant Barconi est vite sous le charme de la belle Irina. Viticulteur, le jeune Hermelin est mort, tombé par accident dans une cuve. Les enquêteurs découvrent qu’il a été empoisonné. La famille accuse leurs voisins. A Vouvray, on connaît la longue rivalité entre les Hermelin et les Poncey. Le poison est issu d’une plante se trouvant dans la cour de la propriété des Hermelin. Intéressé par l’herboristerie, le capitaine Guillaume se demande qui sait utiliser ces dangereuses plantes. Bientôt, c’est le jeune Poncey qui est assassiné. On a déplacé le corps près de l’église, sur laquelle des inscriptions portent la signature d’Abbadon, l’ange exterminateur. La victime a été empoisonnée par le même genre de produit. La police ignore qu’une habitation troglodyte proche cache des secrets. Dans ses galeries, une ombre maléfique complote avec son reflet. Pendant deux mois, l’affaire piétine. Elle est relancée par le meurtre du vieux Poncey. Poison, encore. Chez les viticulteurs, on se sert de produits à base de plantes. Sans savoir s’ils peuvent être toxiques. Les mères des deux familles pensent qu’il est temps de se concerter pour comprendre ces crimes. Chasseur à l’arc, le dilettante Charles Wenz est un ami des Hermelin et des Poncey. Quand le vieux Hermelin est tué par une flèche, Wenz devient le principal suspect... Voilà pour l’aspect criminel du roman. Mais l’auteur s’attache aussi à faire vivre ses personnages récurrents (Wenz, Maud, Emma, etc…), issus de précédents épisodes. Il nous invite à sourire avec le maladroit lieutenant Barconi. Le capitaine Guillaume est un policier assez original, avouons-le. Cette histoire offre aussi un aperçu de la région viticole de Vouvray, évoque les curieux troglodytes et la culture des “simples”. Il ne s’agit pas d’une énigme, avec pure enquête et coupable, même si l’on émet des hypothèses. C’est plutôt l’ambiance du récit qui prime, et qui séduit.
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